Christine Laurent
Christine Laurent Rédactrice en chef du Vif/L'Express

Ce n’est pas un inventaire à la Prévert. Juste une succession de noms dont certains sont biffés. France Gall, Gréco, Petula Clark, Régine… Nostalgie, nostalgie ? Pas du tout. Sur fond noir, griffonnée en blanc avec une écriture hésitante, c’est une modeste liste d’artistes pour lesquelles Gainsbourg envisageait, un jour, d’écrire. Religieusement conservée depuis 1967. Une liste, LA liste. Celle dont on ne se sépare jamais. La to-do list. De peur d’oublier. Pour se rassurer. Liste des courses, des corvées, des impératifs professionnels, des personnes à inviter. Autant de petits bouts de papier qui nous aident à garder le contrôle de notre vie, à gagner du temps, à éviter la confusion, le stress. Est-ce grave docteur ? Réponse dans ce numéro.

Elle a arrêté l’école à 16 ans. Pour filer à New York et défiler, silhouette toute frêle, sur les catwalks. Deux ans au sommet, sous les spotlights. Mais bien vite d’autres mignonnes se bousculaient pour la première place. Entre-temps, la petite Française originaire de Chartres s’était reconstruite une famille. C’est parfois bien loin de la France, l’Amérique ! Premier enfant à 19 ans, un deuxième dans la foulée. Et puis, enfin, après les podiums, le cinéma. Grâce au Belge Stefan Liberski qui lui donne sa première chance avec Bunker Paradise. Aujourd’hui, elle est à l’affiche de Paris, le dernier Klapisch. Demain, elle sera un bien charmant vampire pour Raoul Ruiz. Le top Audrey Marnay a prêté son corps de liane à Weekend pour une production de mode. Un jeu de rôle en huit tendances.

Côté cour, toute la poésie d’un songe d’une nuit d’été pour les 40 ans de Ralph Lauren. Côté jardin, une grosse colère. Celle des rédactrices que l’enfant chéri de la mode US, Marc Jacobs, a poussées à bout. Ne s’était-il pas permis de démarrer son show avec deux heures de retard ? Un vendredi soir, de plus, alors que les journalistes venaient d’affonter une semaine éreintante de défilés et vacillaient sur leurs talons hauts ! Un culot monstre, du jamais-vu. Dans l’International Herald Tribune, la célébrissime Suzy Menkes envisageait même de l’étrangler de ses propres mains ! Nul doute possible : New York a vu le pire et le meilleur, en septembre dernier, lors de la présentation des tendances printemps-été 08. Le récit en mots et en images de notre journaliste sur place.

Christine Laurent

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