Fabienne Delvigne: « Pour embellir le monde, nous avons créé le projet Caring Hat »

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Anne-Françoise Moyson

Fabienne Delvigne crée des chapeaux depuis trente-cinq ans. Avec un penchant pour l’aérien, elle coiffe les têtes, couronnées ou non. Sa maison peut se vanter d’être Fournisseur des Cours de Belgique, des Pays-Bas, du Grand-Duché du Luxembourg et de Suède. Elle répond à notre interview sur le Vif Weekend.

La question qu’on vous pose le plus souvent?

Les femmes me demandent très souvent si elles ont une tête à chapeau. Je leur réponds que tout le monde a une tête à chapeau. Il faut simplement bien se faire conseiller. L’équilibre entre le visage, le chapeau, la silhouette et la personnalité sont les éléments essentiels qui permettent de mettre en valeur une personne.

La compétence inutile que vous maîtrisez?

Pour moi, toutes les compétences sont importantes car elles peuvent toujours s’avérer intéressantes au cours de notre vie.

Un sport que vous pratiquez… en pensée?

Voler… J’en ai toujours rêvé. Lorsque j’étais jeune, je voulais absolument faire du parachute. Malheureusement, par manque d’opportunité et de temps, je ne l’ai jamais fait. D’une certaine façon, je l’ai réalisé en créant des chapeaux aux formes aériennes.

La ville dont vous n’êtes jamais vraiment revenue?

C’est plutôt une île, Les Seychelles, mon havre de paix. C’est un endroit paradisiaque, un mélange de faune et de flore qui allie le sublime, le sauvage et la nature.

La personne qui a le plus d’influence sur vous?

Mon mari. Son avis est important aussi bien sur le plan personnel que professionnel. J’aime analyser avec lui les différentes stratégies de mon entreprise. Il a un recul et un côté cartésien qui m’aide.

Une idée concrète pour un monde meilleur?

Pour embellir le monde, nous avons imaginé une solution alternative aux perruques et aux bandeaux. Le projet Caring Hat, c’est une ligne de chapeaux, turbans et casquettes conçues pour les personnes atteintes d’alopécie suite au traitement du cancer ou d’une maladie grave. C’est un véritable allié et un symbole de courage, qui redonne confiance et peut aussi être porté après la maladie. Nous avons créé l’ASBL Caring Hat Fund pour récolter des fonds et offrir certains de ces chapeaux à des personnes précarisées.

‘Tout le monde a une tête à chapeau.’

Le plat qui vous ramène en enfance?

Le chou-fleur à la royale, un mets composé de chou-fleur et de pain de viande. C’est un plat en forme de couronne.

L’achat le plus bizarre que vous ayez fait?

Je ne suis pas une grande consommatrice. Je préfère acheter peu mais de belle qualité.

Votre dernier coup de gueule?

Je ne suis pas d’humeur à m’emporter et à déverser ma colère sur les autres. A l’inverse, je suis une personne qui préfère communiquer.

La dernière fois que vous vous êtes trompée?

Evidemment cela m’arrive mais j’essaie toujours de tirer une leçon de ces échecs.

Ce que vous avez appris sur vous durant la pandémie?

Que l’adaptabilité est essentielle dans toute situation. Nous avons dû faire face à un ralentissement important des mariages. Mais j’ai pu mettre à profit le temps disponible pour lancer Caring Hat, ce projet qui me tient à cœur.

Ce que vous avez envie de faire, là, tout de suite?

Imaginer un beau chapeau pour la Princesse Astrid qu’elle porterait lors du mariage de sa fille, la Princesse Maria Laura de Belgique.

Pour une expérience exclusive, Fabienne Delvigne ouvre les portes de son atelier aux clients privilégiés de l’Hôtel Amigo à Bruxelles. Tél.: 02 547 47 07 ou reservations.amigo@roccofortehotels.com

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