GIRL POWER ?

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Sur son propre label KMS Disques, Nicola Sirkis (Indochine) sort un premier projet discographique consacré  » aux groupes de filles qui font du rock « . Le titre, Girls Don’t Cry,est une resucée d’une des meilleures chansons de Cure, Boys Don’t Cry, parue à l’été 1979. Pas seulement un glissement sémantique puisque les douze morceaux proposés par l’artiste ne sont pas si loin de l’esprit indie-new wave trimballé alors par la bande à Robert Smith. La fraîcheur supposée n’est pas sans caricatures, comme les Berlinoises de Gurr et leurpop-garage daté, mais d’un casting très international – qui a zappé les Françaises…ou les Belges – Sirkis a extrait un jus contemporain de  » résistantes « . On est moins convaincu par le power-trash des Madrilènes de Hinds que par la mélancolie intrépide de Honeyblood (photo), duo de Glasgow, ou Dream Wife, trio anglo-islandais de Brighton, dont le Kids renoue à la fois avec la magie des années punky et le charme viscéral des Bangles.

CD Girls Don’t Cry chez Sony Music.

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