Haut en couleurs
Après le Mois des Fiertés, qui s’est tenu chez nous en mai, c’est au tour du Pride Month de faire flotter haut le drapeau arc-en-ciel outre-Atlantique. L’occasion de continuer à soutenir les droits LGBTQ+, par exemple par le biais de ces trois initiatives.
Pages tendres
On saisit l’occasion pour enrichir sa bibliothèque de deux superbes livres de photos tout à fait d’actualité. Soit d’un côté Ils s’aiment: un siècle de photographies d’hommes amoureux (1850-1950) qui, comme son nom l’indique, met à l’honneur des couples qui n’ont pas attendu que l’homosexualité soit enfin légalisée pour s’aimer. Et de l’autre, New Queer Photography, qui vise à « rendre l’invisibilité visible » en rassemblant les oeuvres de nombreux photographes LGBTQ+ venus du monde entier.
New Queer Photography, par Benjamin Wolbergs, éditions Kettler Verlag.
Ils s’aiment, Collectif, éditions Les Arènes.
Appelez-moi par mon pronom
Vous avez peut-être remarqué que de plus en plus de gens publient leurs pronoms sur leurs réseaux sociaux. Ainsi, les personnes transgenres ou non binaires indiquent clairement avec quels pronoms elles veulent être adressées, tandis que les personnes cisgenres (NDLR: dont l’identité de genre correspond à celui de naissance) contribuent à normaliser la largeur du spectre du genre. Les entrepreneuses Eva Somers (she/her) et Aileen Vandenbroele (she/her) souhaitent également apporter leur pierre à l’édifice à travers leur nouveau label GIJ(L), une ligne de vêtements affichant les différents pronoms. Pour chaque exemplaire vendu, une partie des bénéfices est reversée à l’organisation de jeunesse Wel Jong Niet Hetero.
gijl.be
Buzzword Rainbow washing
Vous pouvez presque régler votre montre chaque année: en juin, de nombreuses entreprises internationales changent leur logo aux couleurs de l’arc-en-ciel. A première vue, cela peut sembler être un excellent moyen de montrer leur soutien à la communauté LGBTQ+, mais c’est souvent un parfait exemple de rainbow washing. Soit la manière dont les firmes, les gouvernements et d’autres organisations essaient de se faire connaître en étant progressistes, mais font peu en coulisses pour résoudre efficacement les problèmes contre lesquels les homosexuels luttent encore aujourd’hui.
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