Inès de la Fressange incarne une  » relaxed  » élégance. La Redoute a aussi craqué pour sa gaieté contagieuse : pour son édition d’été, elle lui a confié le rôle de coach.

Votre rêve de petite fille.

Travailler dans la mode, or ce n’était pas bien vu à l’époque. J’avais une machine à coudre, mais mes créations étaient conceptuelles (rires).

La mode est-elle un jeu ?

Elle est un peu le jouet des adultes. Le jour où je ne m’amuserai plus, je serai morte !

Quel est votre style ?

Il est simple et authentique. Optez pour quelque chose qui vous ressemble car on ne s’habille pas pour les autres. L’important étant de se sentir bien.

Que vous inspirent les couleurs ?

Je les adore. Le turquoise symbolisait autrefois  » la lose « , mais je l’apprécie aujourd’hui. La mode nous surprend et suscite nos envies, c’est ça qui la rend intéressante.

Vous incarnez la Parisienne…

Alors que je viens de la campagne. Comme bien des provinciaux et étrangers, je fais partie de ceux qui aiment le plus Paris.

La mode belge est…

Devenue incontournable avec Dries Van Noten ou Ann Demeulemeester. Son influence est fondamentale, mais je ne pense pas la mode en termes de frontières.

Qui est votre muse ?

J’admire plein de femmes. Marilyn est sublime, mais on peut être sexy en mangeant un yaourt ou en courant sous la pluie ! Tout est dans l’attitude, la façon de bouger.

Pourquoi devenir coach ?

Dans la tête des gens, j’incarne le luxe. A La Redoute, on peut mélanger plein de choses. Ici, je joue à la copine qui associe vos fringues de façon inédite.

Un must vestimentaire pour l’été.

Le jeans blanc. La solution pour petites, grandes, grosses et maigres. On peut paraître sophistiquée et féminine en le portant avec un chemisier en soie ou des sandales dorées.

Et dans la déco ?

Les chaises à customiser. C’est si amusant d’apporter sa touche perso. Mon système D : acheter des choses, provisoires et abordables, en les modifiant à ma guise.

Pourquoi êtes-vous engagée ?

Je suis consciente, tous les jours, de mener une vie privilégiée. Pourquoi ne pas aider les autres grâce à sa petite notoriété ? Je soutiens l’association Orphelinats d’Afrique et le Mécénat pour la chirurgie cardiaque, parce que ces combats sont fantastiques et émouvants.

Etes-vous une femme libre ?

Dans le pays où je vis, la France, la liberté existe, alors je ne me pose pas la question. Toutes les femmes du monde n’ont pas cette chance…

KERENN ELKAÏM

 » TOUT EST DANS L’ATTITUDE, LA FAÇON DE BOUGER.  »

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