Prononcez J.R. à l’anglaise ou, en toutes lettres, Jonathan Riss. Le jeune créateur basé à Paris, New York, Pékin, s’invite à Bruxelles. Tout ce qu’il faut savoir de lui.

Son curriculum vitae. Grandir à Bruxelles, juste au-dessus de l’atelier-boutique de sa mère, la créatrice Johanne Riss, cela donne forcément un avant-goût de ce qu’est un vêtement, une garde-robe, une silhouette. A 18 ans,  » à défaut d’aller étudier l’architecture aux Etats-Unis « , Jonathan part en Ukraine, à lui l’aventure.  » J’ai rencontré plein de gens, travaillé dans une vieille usine de tissus qui avait fabriqué les uniformes de l’armée rouge puis je suis parti en Inde faire broder ces tissus, et j’ai étudié la joaillerie. Je ne voulais pas travailler dans la mode, mais j’étais fasciné par les métiers qui étaient derrière. Et puis voilà, ça plus ça, et l’envie de s’exprimer soi-même, en accéléré, cela donne Jay Ahr.  »

Sa griffe. Fondée en 2005, appelée Jay Ahr, comme J(onathan) R(iss),  » je trouve que cela raconte une histoire et que l’on peut se perdre dedans…  »

Sa silhouette automne-hiver 13-14. Une minijupe avec sweat-shirt en maille,  » qui fait référence à un immeuble de Zaha Hadid à Pékin, avec ses fenêtres éclairées, il était vide, c’était sublime « . Du coup, la maille est travaillée  » de manière très technique, cela fait référence à mes broderies, que l’on retrouve en parallèle sur d’autres silhouettes « .

Sa signature. La broderie. Dans ses collections et dans ses oeuvres qu’il a accrochées aux cimaises de sa maison parisienne avant de les exposer bientôt – des armures d’animaux qu’il revisite à coups de chaînes, de sequins, de pierres comme des mosaïques étranges, qui ont  » quelque chose à voir avec le combat, la protection et l’esthétique aussi « .

Sa gamme de couleurs. Le noir et le blanc,  » il y a mille noirs différents, il y a mille blancs différents « . D’ailleurs, lui, vous ne le verrez jamais qu’en noir, voire en bleu marine, qui vieillissent si bien,  » je me force pourtant, je viens d’acheter une paire de baskets vertes…  »

Son point de chute. A Pékin, dans son atelier,  » un sublime endroit ouvert en décembre 2012, j’y suis tranquille, je peux travailler sur le développement et l’évolution de la broderie, trouver des matières un peu moins évidentes « .

Ses boutiques. A Paris, rue du 29 juillet, en face des Tuileries. A New York, parce que c’est  » important d’y être « . A Pékin,  » je m’y sens chez moi « . A Bruxelles, enfin, dans le concept store Smets, dès le 3 septembre prochain.

Jay Ahr, chez Smets Premium Store, 650-652, chaussée de Louvain, à 1030 Bruxelles.

Gagnez vos places pour assister à sa présentation le 3 septembre, sur Facebook.com/levifweekend.

A.-F.M.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content