La méthode Kondo

© OLIVIER BACO

Les débuts du designer Satoshi Kondo pour le label japonais Issey Miyake sont passés tout sauf inaperçus lors de la Fashion Week parisienne. Kondo – sans lien de parenté avec la gourou du rangement – a invité ses mannequins à défiler sur des skateboards électriques ; a démontré, par la danse moderne et des sauts enthousiastes, à quel point son vestiaire dédié à la belle saison était aussi volumineux que libre de tout mouvement ; a habillé les femmes de son catwalk à l’aide de cerceaux qui semblaient descendre du ciel, les faisant ressembler à des enfants qui se tiennent debout, les bras levés, pour enfiler leurs vêtements. L’ensemble a fait fureur pendant le show et, plus tard, sur les réseaux sociaux. Accompagnées, en direct, par un artiste, les démonstrations énergiques et conceptuelles ont livré l’un des spectacles les plus colorés, ludiques et diversifiés de cette semaine de la mode.  » Le défilé traditionnel, c’est bien, mais je voulais une présentation qui reflète le thème de la collection : la gaieté « , a confié Satoshi Kondo à Vogue, à l’issue de celle-ci. Mission accomplie.

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