La parenthèse enchantée

© SDP

C’est l’histoire d’une nuit fauve où les sens s’emballent, où des couples se défont pendant que d’autres, improbables, se forment. La faute au roi des elfes et à la reine des fées dont les querelles incessantes ont fini par perturber l’ordre des choses sur la Terre. Selon Shakespeare, cela fait belle lurette qu’il n’y a plus de saisons à cause de l’inconséquence des puissants, auxquels pourtant le peuple fait ce qu’il peut pour plaire, comme cette troupe de comédiens malhabiles réunis pour divertir Thésée au soir de ses noces. Il est toujours jouissif de voir jouer le  » Songe  » tant cette pièce jugée par d’aucuns  » inmontable  » autorise toutes les folies douces et offre surtout pléthore de rôles pour les jeunes comédiens. Cette nouvelle version signée Hélène Theunissen ne fait pas exception. Le flirt entre fantasme et réalité nous fait chavirer dans cette forêt délicieusement terrifiante où Puck le lutin mène la danse.

Le songe d’une nuit d’été, Théâtre des Martyrs, à 1000 Bruxelles. www.theatre-martyrs.be Jusqu’au 8 avril prochain.

I.W.

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