La revanche du rouge

Phyto-Rouge Shine, Sisley, 43,50 euros, 35 euros la recharge. © sdp

Voilà incontestablement l’une des conséquences visibles et immédiates de la quasi-suppression du masque dans l’espace public: les ventes de lipsticks ont explosé depuis le début de l’année. Selon la société américaine d’études de marché NDP, le maquillage des lèvres serait le principal contributeur de la croissance des ventes de make-up. Une affirmation confirmée par les acteurs belges du secteur qui annoncent une progression pouvant aller selon les réseaux de distribution de 20% (dans le sélectif, chez April notamment) à 50% (dans le mass market). Un plaisir d’autant plus aisé à s’offrir avec bonne conscience qu’on assiste aujourd’hui à la multiplication des modèles rechargeables. Après Guerlain, pionnier dans ce domaine suivi par Hermès dès 2020, c’est aujourd’hui au tour de Chanel, Sisley et Dior de relever un défi pas aussi simple qu’il n’y paraît. Dries Van Noten a également fait ce choix dès le lancement de sa première gamme de rouges à lèvres. Un risque plus facilement maîtrisable puisque ces cabochons ne sont vendus qu’en ligne et dans les boutiques du créateur anversois.

Rouge Allure L’Extrait, Chanel, 55 euros, 40 euros la recharge.
Rouge Allure L’Extrait, Chanel, 55 euros, 40 euros la recharge. © sdp
Dior Addict, 42 euros, 34 euros la recharge, 29 euros l’écrin collector.
Dior Addict, 42 euros, 34 euros la recharge, 29 euros l’écrin collector. © sdp
Rouge Hermès, 69 euros, 39 euros la recharge.
Rouge Hermès, 69 euros, 39 euros la recharge. © sdp

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