Dernier-né dans les solutions de mobilité à Bruxelles, DriveNow est une formule luxueuse de car-sharing : 300 BMW et Mini qui sentent encore le neuf. Avantage de la formule par rapport à Cambio ? Le fait de pouvoir garer la voiture où on le désire et pas à l’emplacement qui lui est réservé. Même sur une place de parking payante, puisque celle-ci est prépayée. Comme l’assurance ou le carburant. Pour un total de 33 centimes la minute. Intéressant. D’autant qu’ils promettent une voiture à un quart d’heure de marche maximum. Je vérifie l’info avant de passer le cap : agréable surprise, malgré ma commune reculée, il y a deux voitures à moins de 7 minutes ! Pour s’inscrire, il faut débourser 29 euros et envoyer les photos de sa carte d’identité, son permis de conduire et sa carte de crédit. Trois jours plus tard, une carte magnétique arrive par la poste, c’est le sésame pour ouvrir les véhicules. Lundi matin, premier test. En me levant, je vérifie la disponibilité : une BMW est située à 4 minutes. Je me douche, m’habille, mais au moment de réserver la voiture (on dispose d’un quart d’heure seulement pour s’y rendre), elle n’est plus là. Ah. Je choisis la plus proche : une Mini à 11 minutes. Je la reconnais facilement car le numéro de plaque m’est confirmé par SMS et, surtout, le logo bleu de DriveNow est situé sur son flanc arrière. Moment ultrageek, je m’amuse à ouvrir la voiture avec mon téléphone. Magique. Je m’installe. Par le biais de son écran tactile, elle me demande mon code Pin. Heu ? J’entre tous les chiffres que j’ai. Rien. Le stress augmente. J’appelle le numéro d’aide, un homme me le donne, en anglais. Je peux enfin encoder toutes les infos requises : état de propreté, dégâts remarqués, et si je veux une assurance supplémentaire réduisant ma franchise de 500 à 1 euro en cas d’accident. Je prends. Un quart d’heure plus tard, je suis enfin partie. La voiture est très agréable à conduire. Moins à garer. Un bip me signale que je suis bien trop proche de l’autre véhicule, j’angoisse et… décide de trouver une place plus large. Pas évident de s’adapter à une voiture aux dimensions différentes. Je la quitte en verrouillant mon compte avec ma carte sur le pare-brise. Un smiley vert me confirme que tout est en ordre. Après mon rendez-vous, elle est déjà repartie. Je prends une BMW pour le retour. Il fait beau, et cela ne me dérange pas de marcher. Au contraire. Je décide même de laisser la voiture après une course et de rentrer à pied. Une exquise sensation de liberté… jamais offerte avec ma caisse ! Une option envisageable en cas d’embouteillages également. Le bémol ? Un service concentré essentiellement sur le centre-ville. Je le garde donc comme bon plan pour me rendre à la gare ou à une soirée qui s’annonce arrosée… pour rentrer sagement en taxi.

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PAR VALENTINE VAN GESTEL

 » MOMENT ULTRAGEEK, J’OUVRE LA VOITURE AVEC MON TÉLÉPHONE.  »

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