Dix ans après l’inauguration de l’enseigne parisienne, le Buddha-Bar version USA a ouvert ses portes dans le Meatpacking district, à New York. Entre la Ville lumière et Big Apple, le match est lancé… Et Weekend est au marquoir.

Au bout d’un passage voûté en forme de tunnel, un Buddha massif (8 mètres sur 5) trône au milieu d’un atrium géant aux airs de pagode asiatique, parfumé de senteurs d’encens. En fond, une musique lounge, à tendance world. Si ce temple exotico-chic est bien siglé Buddha-Bar, nous ne sommes pas à Paris, mais au c£ur de Manhattan, où l’établissement a ouvert ses portes il y a quelques mois.

Dix ans après sa naissance, dans la Ville lumière, on pensait le concept en voie de  » hasbeen-isation « . Mais pour lui, le glas (ou le gong) n’a pas encore sonné et ce serait sous-estimer son pouvoir de réincarnation… Une gamme de soins cosmétiques pour le corps sera lancée ce mois-ci :  » Buddhattitude « , disponible dans les boutiques des différents Buddha-Bar ainsi qu’au Buddha-Bar Spa, le nouveau spa sur trois étages (et jardin extérieur de méditation) qui vient d’être inauguré sur les bords du lac Léman, dans l’hôtel Hilton d’Evian-les-Bains. Et dans une autre vie (assez imminente), un Buddha-Bar Hôtel verra le jour à Prague.

L’histoire du Buddha-Bar débute à Paris, en 1996, quand Raymond Visan, directeur du groupe George V Eatertainment imagine un lieu hybride.  » Mon objectif était de faire un restaurant-bar où les gens peuvent manger tout en ayant également la sensation de passer une soirée en boîte, même s’ils s’en vont tôt et doivent travailler le lendemain « , explique le fondateur sur le site Internet du groupe. Décor asiatique, musique hypnotique et cuisine fusion, le succès est immédiat : les golden boys et la jeunesse BCBG font la queue pour pénétrer au temple.

A New York, après une première tentative d’implantation avortée, un manager formé à Paris, Jean Yves Haouzi, achète la licence pour y ouvrir un Buddha-Bar.  » Mais on ne veut pas créer une chaîne « , précise quant à lui José Munoz, le directeur de l’établissement parisien. Vraiment ? Le menu est strictement identique et l’on remarque des leitmotive dans la décoration.

Au Buddha-Bar de Paris, 60 % de la clientèle est internationale et les touristes défilent pour se faire photographier devant la statue au doux sourire. La boutique souvenir à l’entrée propose les célèbres compilations concoctées par les bons soins des DJ du lieu (Claude Challe, puis Ravin et David Visan), des tee-shirts siglés Buddha-Bar, et même la vaisselle. Mais vaut-il mieux vénérer le Buddha-Bar en français ou en anglais ? Sur les bords de la Seine ou sur la rive de l’Hudson ? En euros ou en dollars ? Le match transatlantique est lancé…

Carnet d’adresses en page 79.

Laure Guilbaut à Paris et Elodie Perrodil à New York

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