SUR LE TERRAIN DE LA VIE, CERTAINS FOOTBALLEURS JOUENT… UN RÔLE SOCIAL.

>> C’est qui ?

Vincent Kompany est un des meilleurs footballeurs pro belges. L’ancien Anderlechtois défend à présent les couleurs du club allemand de Hambourg. Il a déjà obtenu de nombreuses consécrations : Soulier d’ébène (2004 et 2005 meilleur joueur d’origine africaine en Belgique), Meilleur jeune footballeur pro (2004 et 2005), Soulier d’or (2004, meilleur joueur du championnat de Belgique).

>> Son âge ?

A 17 ans et demi, il occupait la cinquième place dans le classement des plus jeunes Diables rouges de l’histoire du football belge. Pilier incontesté de cette équipe nationale, il a fêté le 10 avril dernier son vingt-deuxième anniversaire.

>> Pourquoi Weekend a-t-il choisi de lui donner la parole ?

Dans la corporation footballistique, Vince passe pour une personnalité intègre, dont l’élégance sportive n’a d’égale que son élégance morale.

>> Pourquoi avoir relevé le défi ?

C’est dans la nature de tous les sportifs. Mais ici, sans doute, l’enjeu est ailleurs.

L’hebdomadaire Sport Foot Magazine l’a surnommé  » l’homme de cristal « . Parce qu’il brille. Parce qu’il est un des joyaux du foot belge. Mais attention au bris. Un footballeur d’élite est vite cassé. Blessé souvent, parfois longtemps. Le jeune Bruxellois Vincent Kompany, qui vient de fêter ses 22 ans, est de nouveau sur orbite, à Hambourg, dans l’axe central de la défense hanséatique qui bataille sur plusieurs fronts footballistiques. Moins disponible en Belgique, le sportif que l’on dit le plus sexy, est un homme très pudique. Il ne se livre pas facilement. S’il a accepté de figurer dans ce numéro consacré à la génération 25 ans, ce n’est pas pour valoriser ses talents. Mais pour, via Weekend, faire passer un message. Et une photo à découvrir à la page suivante.

« Je ne peux pas me taire devant l’injustice. J’aide comme je peux. En 2005, j’ai donné des cours de football à des enfants à Bruxelles-plage. Dans ce quartier où j’ai grandi et où j’ai encore des potes. A certains amis j’ai payé des vacances. L’année dernière, je suis allé au Congo, sur les terres de mon père. Chaque fois que j’y voyais un enfant en rue, je me disais que c’était mon papa il y a cinquante ans. Je suis un parrain de l’organisation non gouvernementale SOS Villages d’Enfants. Au Congo, elle offre un avenir aux jeunes, orphelins souvent, des régions ravagées par des années de guerre. Dans chaque communauté de SOS Villages d’Enfants, on trouve une école et un terrain de sport. Quand j’étais gamin, mes idoles étaient Pelé et Muhammad Ali. Je me rends bien compte que je suis moi-même, à présent, une idole pour des enfants. Le Congo est le pays d’Afrique qui recèle le plus grand potentiel. Ce serait stupide qu’il n’y ait plus d’espoir.  » P.S. |

SOS Villages d’Enfants, 88, rue Gachart, à 1050 Bruxelles. Tél. : 02 538 57 38. Internet : www.sos-villages-enfants.be

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