L’auteur de Retour à Montechiarro ( photographié ici chez Al Tri Folato) est sous le feu d’une palpitante actualité. Ses yeux clairs sont encore un peu ailleurs. A Las Vegas, pour être précis. Il en revient à la faveur d’un voyage orchestré par Franco Dragone qui lui a demandé d’écrire un nouveau spectacle pour un show qui se déroulera à Macao.  » Cela a été un voyage de rêve, à travers un climat chaud et sec qui me convient parfaitement. J’ai pu y voir les trois spectacles de Franco, c’est absolument époustouflant. Il s’agit pour moi de la quintessence du cirque et de la féerie.  » Dans le même temps, Vincent Engel savoure la sortie de La Chasse aux Truffes, un moyen-métrage qu’il a co-scénarisé avec André Buytaers et qui sera présenté hors compétition au tout prochain Festival de Namur. En plus de tout cela, Vincent Engel trouve le temps de travailler sur un nouveau livre, un futur long-métrage ainsi que sur la commande de deux pièces de théâtre.

Basé du côté de Renipont, Vincent Engel se définit comme allergique au droit du sol et aux identités. N’empêche, il a trouvé en Brabant wallon une qualité de vie qui s’harmonise avec une existence dédiée au beau et au bon. En fin connaisseur et grand amateur de l’Italie, on pouvait s’attendre à ce que l’écrivain soit gastronome. Pas de doute, il l’est, lui qui choisit ses adresses avec soin. Vincent Engel se décrit comme un amateur exigeant.  » Je suis très gourmand et j’adore mettre la main à la pâte. Quand je commande un plat, j’attends beaucoup, tant au niveau des produits que de la préparation.  » Un art qu’il cultive également chez lui.  » Ma femme cuisine très bien, un vrai bonheur. Ensemble, nous faisons attention à manger équilibré. Dans notre budget, la nourriture représente une part importante. On est du genre à ne manger de la viande qu’une fois par semaine mais alors de belle qualité. Idem pour le vin auquel j’attache beaucoup de soin. Je possède une cave qui compte entre 800 et 1 000 bouteilles achetées principalement chez Grafé-Lecoq, une belle maison de Namur qui élève elle-même son vin. « 

1. Al Tri Folato

 » Ce superbon restaurant italien est à deux pas de chez moi. On y cultive une belle simplicité et un goût pour les produits authentiques. La Tagliata di Manzo est à se damner. Certains soirs, je passe en coup de vent pour emporter une sauce que j’ai demandé au chef de nous préparer.  » Sous des dehors de petite maison brabançonne assez banale, Al Tri Folato cache un restaurant italien de premier ordre. Le patron, Pietro Fornari, domine son sujet avec des plats francs et savoureux et dessine à son établissement des contours de bars à vins grâce à des flacons provenant des différentes régions de la Botte.

Al Tri Folato, 13, route d’Ohain, à 1380 Ohain. Tél. : 02 633 51 51.

2. Carette

 » Il y a un peu de masochisme à donner cette adresse. Elle appartient à celles que je fréquentais intensément avant de me découvrir une allergie au lactose. Cela fait donc un moment que je n’y ai plus été. Cela dit, je trouve qu’il faut défendre des maisons comme celles-là, animées par de véritables artisans. Mon conseil ? Sans hésiter, la glace au spéculoos.  » Le glacier Carette existe depuis 1920. Quelques stages chez Lenôtre plus loin – en guise de formation continue -, il propose une belle palette de glaces et de sorbets home made. Le tout complété par un grand espace de dégustation couronné par une terrasse souvent pleine les beaux jours.

Glacier Carette, 33, rue Reine Astrid, à 1340 Ottignies. Tél. : 010 41 51 84. Internet : www.carette.be

3. La Pépinière

 » Il m’arrive plusieurs fois par an de me faire un dîner exclusivement aux huîtres. Je me rends alors à La Pépinière… J’en commande entre 24 et 36. Je les accompagne en général d’un entre-deux-mers bien frais. Pour moi, il s’agit d’un produit d’une grande finesse qui me procure une véritable jouissance gustative.  » Restaurant de cuisine française et italienne, La Pépinière possède également un banc d’écailler dont la réputation n’est plus à faire à Waterloo. Le tout dans un décor rénové qui offre de belles lignes contemporaines. A ne pas manquer : le très beau jardin et la terrasse.

La Pépinière, 129, chaussée de Tervuren, à 1410 Waterloo. Tél. : 02 351 04 60. Internet : www.lapepiniere.be

4. Empreintes Nomades

 » Il n’est pas toujours évident de bien manger à Louvain-la-Neuve, même s’il y a beaucoup de restaurants. On peut compter les bonnes adresses sur le bout des doigts. Empreintes Nomades est parmi celles-ci. D’inspiration marocaine, le resto joue avec les influences orientales. Le décor affiche un certain orientalisme mais en évitant le kitsch. J’y ai deux plats fétiches : le très bon mezzé et l’excellent tartare.  » Récemment rafraîchi, Empreintes Nomades fait un carton à Louvain-la-Neuve. Décor sympa et en phase avec le goût du jour pour un couscous franchement bon mais aussi un tas d’autres saveurs qui voyagent entre l’Espagne et l’Italie. Un délice à faire précéder d’un mezzé de salades fines marocaines. Un picorage-plaisir qui flatte le palais.

Empreintes Nomades, 18, rue Rabelais, à 1348 Louvain-la-Neuve. Tél. : 010 45 61 60. Internet : www.empreintesnomades.de

5. Chez Rino

 » Je garde de cette adresse un souvenir particulier car j’y ai fait la plonge quand j’avais 14 ans. C’était une époque pas spécialement facile pour moi, je n’y suis donc pas resté longtemps. N’empêche, cette adresse existe depuis un moment et le patron a très bien mené sa barque. Il y a deux possibilités pour se régaler. Soit on s’en tient à la carte et c’est très bon. Soit, on lui fait confiance et il propose alors des plats qui sortent des sentiers battus.  » Chez Rino relève des adresses incontournables de Braine-l’Alleud. La carte a beau être étendue, tous les plats sont ici parfaitement maîtrisés. Mention pour les très bonnes pizzas.

Chez Rino, 2, rue des Croix du Feu, à 1420 Braine-l’Alleud. Tél. : 02 384 05 26. Internet : www.chezrino.be

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