Depuis le mois d’avril dernier, l’actualité de Vincent Venet ( photographié ici au Chabichou) s’inscrit sous le signe du live et de la scène. Il enchaîne en effet les festivals qu’il aborde à sa façon. Plutôt que de rejouer les singles de ces trois albums de façon classique, il a imaginé une formule électro-pop en s’appuyant sur un team de musiciens néerlandophones qui ont, entre autres, travaillé pour Hooverphonic. Dès le mois d’octobre prochain, il embraiera sur d’autres sets – toujours basés sur ses albums précédents – mais dans un format plus intimiste. Il se produira alors dans des clubs plus petits et mieux à même de restituer cette nouvelle atmosphère sonore. Il travaille également sur un projet électro quasi instrumental en compagnie de l’artiste belge Philmarie… Tout cela avant de s’attaquer à l’écriture d’un quatrième album.

S’il a grandi dans le Brabant wallon et qu’il y réside, Vincent Venet trouve son bonheur en jouant les go-between entre la jeune province et Bruxelles.  » Je me considère comme un résident locataire. Le Brabant wallon m’offre un vrai confort et une belle qualité de vie. J’ai la chance d’y occuper un appartement spacieux dans lequel je peux faire tout le bruit que je veux, peu importe le moment. Je ne pense pas que je pourrais trouver une telle opportunité à Bruxelles. « 

Pour ce qui est de la nourriture, Vincent Venet a été à bonne école  » grâce à ma mère qui cuisine superbien. Elle m’a donné le goût des bonnes choses. Pas du tout en m’imposant un certain repas mais plutôt en me laissant traîner dans la cuisine quand j’étais tout petit. J’en ai gardé des souvenirs et des odeurs. C’est quelque chose que j’entends bien transmettre à ma fille. « 

Les bons plats de maman ont marqué aussi son frère qui, lui, est devenu chef. Vincent Vennet croit en une véritable analogie entre la musique et la cuisine.  » Faire une chanson s’apparente à la création d’un plat, il faut un juste dosage des ingrédients, ajouter une touche de ceci, une note de cela. Je me sens comme un petit artisan, un petit producteur qui vend son travail au marché. « 

1. L’Auberge de la Roseraie

 » Un lieu pour les grandes occasions ! Une situation magnifique avec une terrasse incroyable… Le cadre déploie une atmosphère chaleureuse dans laquelle je me sens bien. Pour le choix des plats, je préfère me laisser guider au fil des suggestions.  » Située sur la très belle route de la Marache, L’Auberge de la Roseraie se cache à l’ombre d’une jolie église. Atmosphère de village donc pour cette table réputée pour sa cuisine française qui donne tant la parole aux viandes expressives qu’aux poissons subtilement travaillés. La carte des vins voyage à travers les cépages et les méridiens. Le décor réussit un beau compromis entre tradition et modernité.

L’Auberge de la Roseraie, 4, route de la Marache, à 1380 Ohain. Tél. : 02 633 13 74. Internet : www.aubergedelaroseraie.be

2. Le Chabichou

 » C’est un peu particulier parce que c’est le restaurant dans lequel travaille mon frère. Quand je viens, je le laisse faire, les yeux fermés, un avantage auquel tout le monde n’a pas accès. Il y a ici un beau compromis entre cuisine traditionnelle et recherche gastronomique. Le cadre est sympa avec une terrasse magnifique. Mon plat fétiche est la côte de veau aux morilles, elle est sublime. En dessert, mon frère fait un délicieux pain perdu. Ce mets qui est d’une banalité affligeante prend chez lui des allures de gâteau plein de finesse.  » La cuisine du Chabichou fait mouche grâce à la rencontre entre des produits de saison et des harmonies bien dosées. Les habitués optent généralement pour le menu 6 services à 47 euros qui témoigne d’un beau rapport qualité-prix. L’hiver, un feu ouvert plante une atmosphère chaleureuse.

Le Chabichou, 2, rue de l’Eglise, à 1421 Ophain. Tél. : 02 385 07 76.

3. Le Bateau ivre

 » Ici, c’est le menu de dégustation qu’il faut choisir pour un vrai voyage gourmand. Tout comme à L’Auberge de la Roseraie, il faut y venir pour une grande occasion où l’on se fait plaisir sans compter. Détail amusant : ce restaurant appartient à Hughes Mattagne qui n’est autre que le frère d’Yves, le chef 2-étoiles du Sea Grill, à Bruxelles.  » Situé dans une petite ruelle bien cachée de Wavre, Le Bateau ivre s’est taillé une belle réputation. La carte séduit par une structure triple qui donne tant la parole à la cuisine française, qu’italienne et asiatique. On passe ainsi du Filet d’agneau rôti ratatouille provençale à l’Osso-Buco, en passant par un Curry rouge au lait de coco.

Le Bateau ivre, 17, ruelle Nuit et Jour, à 1300 Wavre. Tél. : 010 24 37 64. Internet : www.lebateauivre.be

4. Chez Lucien

 » C’est encore grâce à mon frère que j’ai découvert cet endroit. C’est un petit resto cosy où l’on savoure de bons produits du terroir. L’accueil, la cuisine française et le côté intimiste en font un excellent endroit pour un tête-à-tête. J’aime ce genre de décor, assez simple mais pas épuré.  » Chez Lucien appartient à la catégorie de ces restaurants rassurants. La carte et le décor ne s’égarent pas du côté de la mode mais misent sur un classicisme qui n’a rien de poussiéreux. Le Foie gras d’oie poêlé aux pommes caramélisées est l’un des musts du lieu. Le tout servi par une carte des vins bien sentie.

Chez Lucien, 178, chaussée de Bruxelles, à 1410 Waterloo. Tél. : 02 353 07 24. Internet : www.chezlucien.be

5. Lou Soleou

 » Encore une adresse où l’on se sent bien. La cuisine y est à deux vitesses, provençale et italienne. Tous les plats de la carte témoignent du même souci du détail et de la perfection. Beaucoup de gens craquent pour les pizzas qui sont parmi les meilleures que je connaisse, avec leur pâte fine croustillante et leurs garnitures superoriginales.  » On pourrait penser que la cuisine provençale est passée de mode. Pas ici. Lou Soleou propose une carte de spécialités imparables. Qualité des produits, qu’il s’agisse de viande ou de poissons, et service familial font de cette adresse un must. La spécialité de l’adresse tient en des pizzas provençales à la pâte et aux garnitures originales. Le décor est simple mais sympa avec une très jolie terrasse. Sans oublier, une petite carte des vins bien calibrée qui mise sur les vins de pays plutôt que sur les étiquettes prestigieuses.

Lou Soleou, 17, place Saint-Anne, à 1420 Braine-l’Alleud. Tél. : 02 385 25 35. Internet : www.lousoleou.be

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