L’éden balinais de Pascal Morabito

C’est à Bali que le designer-artiste français Pascal Morabito s’est bâti de toutes pièces son paradis. Découvrez sa merveilleuse propriété… face à l’océan Indien.

Joaillerie, mode, déco, maroquinerie, parfumsà sans oublier la sculpture. Le designer-artiste français Pascal Morabito est internationalement connu pour ses créations éclectiques dans la sphère du luxe. La séduction qu’opère sur lui Bali est aussi le fruit d’un choc culturel : cette île paradisiaque de l’archipel indonésien lui a insufflé ce sentiment d’harmonie entre un passé très riche et la possibilité d’exprimer pleinement sa recherche créatrice.

Alliant technologie contemporaine et traditions millénaires, la Morabito Art Villa se niche dans un parc tropical – face à l’océan Indien – sur la côte ouest de Bali.  » Quand on a l’opportunité de construire sur un espace ouvert sur la mer, il me paraît intéressant de diviser le bâtiment en plusieurs corps pour assurer une parfaite intégration dans le site « , explique notre hôte. La propriété a été aussi façonnée comme un merveilleux écrin pour ses opus personnels et les fabuleuses collections qu’il se constitue patiemment.

Pour la déco, Pascal Morabito a privilégié la diversité : chaque chambre a un thème qui a dicté un aménagement bien précis. Minimalisme, baroqueà Il n’y a pas de règles !  » C’est un vrai travail d’harmonie « , souligne le maître des lieux qui revendique aussi  » une adaptation sensitive entre l’extérieur et l’intérieur « .

Dans la salle à manger dite  » bayadère « , Pascal Morabito a peint les chaises de différentes couleurs, et toujours dans l’esprit de présenter ses collections in situ, a choisi pas moins de 24 batiks anciens (ces fameuses étoffes aux impressions artisanales qui concourent à la renommée de Bali) en accord avec les couleurs des sièges.

Les chambres, meublées d’un lit large et confortable, affichent, elles, une rigueur monacale caractérisée par un espace ordonné de façon quasi géométrique. Selon Pascal Morabito, en effet, ces pièces se doivent d’offrir toute la sérénité propice au repos.

Conçu comme un musée de plein air, le jardin se signale également par un grand respect de la nature. On y remarque, entre autres, toute une collection de formes humaines. Cette atmosphère anthropomorphe est émaillée, çà et là, de sculptures de buffles ou de taureaux, animaux typiques de l’île. Dans les bassins, des éléments de pierre (lingam ou mortier) font jaillir des fontaines.

Dans son paradis balinais, Pascal Morabito travaille le bois, le verre, la céramique, le bronze et l’argent dans le but avoué de réaliser une collection de meubles et d’art de la table. Sa passion pour l’art se retrouve aussi dans cette époustouflante chorégraphie de sculptures de bois, pierre, bronze et métal issues de toutes les régions et cultures d’Indonésie : des tribus Batak, Toraja ou Dayak et des îles Sumba, Timor, Flores, Sulawesi, Kalimantan, Java, Célèbesà

 » Quand on a la chance de vivre à Bali, on découvre en primeur les objets « , nous confie-t-il. Ils arrivent de plus des treize milles îles indonésiennes, dont la moitié seulement sont habitées. Avec une main-d’£uvre abondante et historiquement cultivée, la mise en scène de pierres monumentales ne pose pas de difficulté.  » Je vis ici tous les rêves du collectionneur et de l’architecte. « 

Carnet d’adresses en page 108.

Reportage : Luxproductions. com

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