Une égérie convaincue.

 » Ce qui me satisfait vraiment quand je travaille pour Dior, c’est que, pendant de nombreuses années, j’ai recommandé des produits qui n’étaient pas aussi bons que je l’aurais voulu ! Capture Totale est vraiment un très très bon produit. Je ne vois qu’un seul problème : c’est que toutes mes amies me les chipent sans cesse. Il faut maintenant absolument un produit corps ! Je sais que Dior va le faire, et je suis très excitée par cette perspective. « 

Une femme généreuse.

 » C’est ma onzième année de travail avec l’American Fondation qui s’occupe de recherches contre le sida. Cela fait quatorze ans que j’ai monté avec ma s£ur Kelly l’association Planet Hope qui récolte des fonds en faveur des enfants sans-abri et de leurs mères. Un an dans la vie d’un enfant, et plus précisément s’il vit dans la rue, cela n’a pas de prix. Si nous nous contentons d’attendre que les politiques prennent cela en main, des enfants vont continuer de mourir dans les rues. J’ai aussi parcouru le monde en tentant d’£uvrer pour la paix. C’était extraordinaire. J’ai bien sûr l’intention de poursuivre mon travail philanthropique. C’est terriblement gratifiant, et j’ai la chance de faire cela avec ma famille. « 

Une vraie séductrice.

 » Briser des c£urs, avoir le c£ur brisé. Ce sont seulement des péripéties jusqu’à ce qu’on ait finalement rencontré l’âme s£ur. J’adore – comme tout le monde, je pense – quand quelqu’un a un coup de c£ur pour moi, quand quelqu’un est amoureux de moi. « 

Une amoureuse passionnée.

 » En amour, il faut laisser parler son instinct et – surtout – ne pas être désespéré. Il faut avoir la capacité d’attendre, de croire que l’amour viendra. Cela peut parfois ressembler à une traversée du désert. Mais je reste convaincue que si vous restez à l’écoute, que vous prenez patience, que vous êtes intimement persuadée que vous méritez l’amour, le vrai, un jour vous saurez… « 

Une actrice engagée.

 » L’industrie du film change de manière fascinante et merveilleuse. Maintenant nous faisons beaucoup de superfilms indépendants, nous pouvons tourner des films sur des sujets aussi intéressants que l’assassinat de Bobby Kennedy ( NDLR : Sharon Stone est au générique de « Bobby » de Emilio Estevez qui raconte les dernières heures qui ont précédé l’assassinat de Robert F. Kennedy, le 6 juin 1968). Il est temps de nous pencher à nouveau sur ce que Bobby Kennedy disait. Nous vivons, de mon point de vue, une époque très sombre sur le plan politique. Ceux qui, comme moi, ont prêté leurs services à ce nouveau film l’ont fait parce que nous croyons beaucoup dans les idéaux défendus par la famille Kennedy. Quand John Kennedy, Martin Luther King et Bobby Kennedy ont été tués tous les trois de manière très rapprochée, nous avons réalisé que ces hommes qui ont eu le cran de se lever et se battre pour des causes courageuses, dignes, ont été tués par des gens qui avaient peur. Nous savons que ces trois hommes avaient raison. Nous devons nous lever pour des causes justes et ne pas être manipulé par des esprits dangereux et effrayants. C’était un honneur pour moi de faire un film sur cet homme et sur ses idées. Ma vie a changé profondément, je ne suis plus intéressée que par des films qui ont quelque chose en eux, de la profondeur, des films qui auront un impact, de la valeur. Parce que vraiment, je préférerais rester à la maison avec mes enfants. Ou me battre pour une cause juste que de tourner un film qui n’a rien à dire ( NDLR : Sharon Stone vient de rejoindre le casting de « Dirty Tricks » de Ryan Murphy qui retrace, lui, l’affaire du Watergate).  »

Une combattante de la paix.

 » Je voudrais que les gens comprennent qu’ils doivent davantage vivre en paix, au lieu de se comporter violemment. Je crois que si on pouvait décréter une trêve, un jour, trois jours, notre violence disparaîtrait comme lavée par la pluie. Plus nous sommes convaincus de notre pouvoir, plus nous pensons que nous ne méritons pas de souffrir et plus notre réaction est violente. J’en suis également coupable. J’admets que ce n’est pas facile à réaliser. La paix n’est pas une boîte sur une étagère que l’on prend ou que quelqu’un va chercher pour nous. Si j’avais le pouvoir de changer quelque chose sur cette Terre, j’inviterais les gens à se discipliner et à faire preuve de plus de générosité. D’être plus pacifiques. « 

Une quadra qui assume.

 » On nous a appris qu’il n’y avait aucune valeur dans le vieillissement. Et pas seulement pour les femmes, c’est devenu vrai pour les hommes aussi. On est tous censés passer du jeune garçon ou de la jeune fille au stade du vieillard, en évitant cet état d’homme ou de femme mûrs. Et, dans mon cas personnel, et je ne peux parler que pour moi, c’est fantastique d’être cette femme mûre. Vieillir pour moi n’est pas un problème, ni un dilemme. On doit envisager les problèmes de front, notre peau, nos os vont se dégrader, c’est génétique. Et nous désirons évidemment être le plus en forme possible, et tout aussi radieux. On veut se sentir plus en vie que jamais. Mais je ne vais certainement pas cesser de dire que j’ai 48 ans, j’adore avoir 48 ans. J’adore ma vie et le fait de l’avoir vécue. Avoir voyagé, eu une carrière intéressante, avoir vu le monde, les océans et les déserts. Je ne veux plus avoir 35 ans à nouveau. Encore moins 25 ans. Et dans les dix ans à venir, je sais que je vais encore faire des choses formidables. « 

Propos recueillis par Isabelle Willot

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content