La comédienne a démarré voici peu le tournage de Putain de pluie, son premier long-métrage en tant que réalisatrice. Elle nous promet également un album pour le printemps et s’engage dans l’humanitaire. Une bien belle personnalité.

Un moyen de transport ?

Le train, très inspirant. Collée à la fenêtre, j’y écris des chansons et des courts-métrages.

Une révolte ?

Quand j’entends dire que l’écologie est une mode pour les people. Je ne supporte pas ce cynisme.

Un musicien ou un chanteur ?

Jacques Brel. Il n’y a que lui. Auteur, interprète, acteur, il est l’artiste complet.

Un autre métier ?

Chef cuistot. C’est un métier artistique, proche de la peinture et de la sculpture. Il y a quelques années, j’ai fait un stage passionnant chez Claude Colliot.

Une rencontre que vous espérez ?

Je l’ai faite : c’est Damien Rice, song-writer et musicien, avec qui j’ai coécrit mon premier album comme chanteuse. Il m’a rendue libre en tant qu’artiste. C’est mon dieu vivant.

Si vous étiez un livre…

Le Chameau sauvage, de l’écrivain français Philippe Jaenada. Il me fait rire aux éclats autant que pleurer.

Un tableau ?

Une danseuse de Degas, archétype de la grâce.

Une autre nationalité ?

Irlandaise. Je me reconnais chez ces gens forts, droits et déterminés. Très honnêtes, aussi, une vertu cardinale pour moi.

Une gourmandise ?

Toutes. J’aime autant le couscous de ma grand-mère, Renée, que le fondant au chocolat. Et j’aurais pu naître chez un fromager tant je suis dingue du saint-marcellin ou du vieux comté.

Un vêtement qui rend beau ?

Les chaussures. Ma folie. J’en ai trois cents paires. Des Zanotti en strass bleu, des Prada offertes par Miuccia, des Louboutin…

Une escapade en amoureux ?

Un chalet à la montagne. C’est tellement plus romantique de se retrouver en pull autour d’un feu de cheminée qu’en Bikini au bord d’une piscine !

Le seul objet que vous emporteriez sur une île déserte serait…

Mon iPod, avec Brel, Reggiani, Bowie, Yann Tiersen, Muse et Syd Matters.

Un paysage qui vous fait rêver ?

La Toscane. Je rêve d’écrire un film là- bas, dans un de ces villages décatis, où l’on croise de vieux Italiens ridés et où on a l’impression que les murs nous parlent…

Une couleur ?

Le bleu. Les yeux de mon père, peut-être.

Un grigri ?

… Je n’ai aucune superstition… Mais je ne quitte jamais la bague de fiançailles de ma mère. La seule fois où je l’ai enlevée, il m’est arrivé une grosse galère. Depuis, quand j’aborde un film, je préviens le réalisateur qu’elle n’est pas négociable.

KATELL POULIQUEN

Je ne supporte pas d’entendre que l’écologie est une mode pour les people.

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