Trop récente que pour être entièrement renouvelée, la Fiat Grande Punto s’offre cependant un remaniement bien plus profond qu’un simple restylage. Pour marquer le coup, la petite italienne hérite d’un nouveau nom et passe ainsi de Grande Punto à Punto Evo. Esthétiquement, la face avant abandonne les séduisants phares effilés typés Maserati pour un regard beaucoup plus rond. A l’arrière, on épinglera l’arrivée d’un nouveau pare-chocs et de phares à la signature lumineuse inédite. Colorée et parée d’un revêtement grainé flatteur, la planche de bord redessinée confirme la montée en gamme. A l’usage, on appréciera la forme ergonomique et reposante du volant. Fiat n’a pas oublié la sécurité au moment de perfectionner son modèle et propose, en série, un airbag genoux pour le conducteur (inédit pour ce segment). Mais cela dit, il faudra encore passer par la case  » option  » pour pouvoir bénéficier de l’ESP (facturé à 650 euros).

Sur la route, la nouvelle Evo est mieux insonorisée grâce à l’ajout de nombreux isolants phoniques. Sans être irréprochable (notamment à cause d’un amortissement insuffisant et d’une direction trop légère), elle affiche un comportement routier satisfaisant. Au moment de se parquer, les citadins apprécieront le mode  » city  » bénéficiant d’une sur-assistance de la direction. Sur le plan mécanique, l’italienne profite de son remodelage pour s’équiper de nouveaux moteurs, tant essence que diesel. Grâce à un calage variable en continu des soupapes, le nouveau 1,4 l essence MultiAir (disponible en version atmosphérique de 105 ou turbocompressé de 135 cv) se caractérise par une souplesse et une vigueur étonnante, compte tenu de sa faible cylindrée. Côté diesel, on signalera la présence au catalogue d’une version (1.3 l MJT 70 cv) émettant moins de 105 g de CO2/km. De quoi bénéficier de la réduction fédérale de 15 %. Mais la grande nouveauté, c’est l’arrivée du 1.3 l MJT 95 cv. Par rapport à son prédécesseur développant 90 cv, ce bloc de deuxième génération se montre largement plus vif à bas régime. De quoi fournir de bonnes reprises et un agrément global nettement en hausse. Dommage que ce bloc, équipé d’un Stop&Start particulièrement discret, se contente toujours d’une boîte à 5 rapports.

+ Efficacité des nouvelles motorisations

+ Tableau de bord élégant

+ Insonorisation en progrès

+ Equipement de série complet

– Direction manquant de précision

– Léger sous-amortissement

– Boîte 5 rapports seulement sur le 1.3 MJT 95

JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS

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