De nombreux Belges rêvent de quitter leur travail, d’ouvrir une maison d’hôte et de vivre comme des coqs en pâte en France. Geert et son épouse ne se sont pas contentés de rêver, ils ont réalisé leur rêve. Dans leur maison Les Parfums du Midi, ils ont trouvé le bonheur suprême : la tranquillité…

Geert menait une carrière passionnante, mais exigeante depuis 32 ans. Cependant les embouteillages infinis et les délais serrés devenaient de plus en plus pénibles. Il était temps de changer, de faire une rupture radicale.  » Surtout vu mon âge : je ne pouvais pas attendre cinq ans de plus.  » Mais la décision de partir en France n’a pas été prise à la légère : il fallait quitter famille et amis et abandonner définitivement une carrière florissante.  » Mais je sentais bien que quelque chose d’autre m’attendait. Quoi ? Honnêtement, je n’en avais aucune idée. Quelque chose d’autre, quoi que ce soit, tant que ce n’était pas dans le prolongement de ce que j’avais fait pendant 32 ans.  »

Finalement, la solution était évidente. La seconde femme de Geert avait de l’expérience dans l’hôtellerie : lors d’un premier mariage, elle avait géré un domaine de vacances en France.  » Le noeud était tranché ? La solution s’est imposée, tellement évidente que du coup, nous n’en avons pas perdu le sommeil et nous n’avons pas eu peur d’hypothéquer nos sécurités. Nous étions excités, nous avions un sentiment d’aventure, car il était crucial qu’on trouve à temps la maison adéquate pour notre survie financière. Nous avions très envie de nous installer aussi : une rénovation radicale de la maison dont nous étions amoureux s’imposait, même si nous nous étions dit que nous ne voulions plus nous lancer dans une telle entreprise. Vous voyez, pouvoir lâcher prise constitue parfois le début de tout.  »

Espéraient-ils une existence complètement différente ?  » Nous voulions nous libérer du stress, de ne plus nous épuiser à courir sans fin. Nous voulions donc littéralement prendre le temps. Vivre à la française — quoi que ça puisse vouloir dire (rires). Et c’est finalement devenu le cas. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas fallu travailler dur, nous travaillons 7 jours sur 7 l’été, mais l’ambiance est complètement différente… Les vacances sont faites pour se détendre, et nous profitons du plaisir de nos hôtes. Nous leur transmettons volontiers notre sentiment intense d’être ici un peu comme chez soi…  »

Souvent, il ne s’agit pas de trouver le bonheur, mais de le chercher.  » En tout cas, nous ne l’avons pas attendu. Grâce à notre changement de carrière, je ressens une véritable paix intérieure, une harmonie pour la première fois depuis des années : je suis parfaitement bien dans ma peau. Travailler avec ma femme m’enrichit aussi, car on s’est rapprochés – ce n’est nullement comparable à une relation de travail classique. En plus, c’est merveilleux d’être son propre chef. Même pendant les mois les plus intenses, je trouve quelques heures pour moi tous les jours, pour lire, cuisiner, profiter du moment présent ou pour une partie de pétanque au village. J’adore ça. Et cela favorise aussi l’intégration (rires).  »

 » Le bonheur… il faut le chercher. « 

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