Le bâton de rouge, sexy en diable, s’impose comme l’accessoire beauté que toute néo-vamp se doit de savoir manier. Trouver le bon, c’est tout un art. L’appliquer, aussi ! Travaux pratiques.

Faire glisser un bâton de rouge sur ses lèvres, c’est dire, l’air de rien, l’envie de séduire. Un geste de  » vraie femme « , tellement dans l’air du temps sixties qui redéfinit les règles du style aujourd’hui.  » Une femme qui retouche sa bouche, c’est beau, plaide Peter Philips, directeur international de la création maquillage de Chanel. Ça change l’attitude, c’est comme le vernis à ongles. Le port de tête semble plus altier, on se tient différemment. Le rouge impose la délicatesse.  » Les créateurs l’ont tous bien compris, n’hésitant pas à remettre en avant des tons vintage – un carmin foncé, un rouge éclatant – que le tsunami du make-up nude nous avait presque fait oublier. Mais là où les roses pâles ou les beiges transparents pouvaient presque s’appliquer à l’aveugle, la pose d’un grenat puissant impose, elles, quelques précautions d’usage.

 » On sait rarement que la couleur naturelle des lèvres influence le résultat final, rappelle Mirella Nervo, make-up artist pour Givenchy. Je conseille donc toujours d’appliquer un correcteur de lumière sur la bouche avant de la maquiller, en dépassant très légèrement l’ourlet de la lèvre.  » S’il faut que le rouge tienne toute la nuit, l’étape du crayon s’imposeà à condition d’en user avec prudence.  » Dessinez le contour et tracez des petites lignes verticales sur la lèvre, explique Mirella Nervo. De cette manière, le rouge que l’on appliquera ensuite s’accrochera à ces pigments. Surtout ne pas oublier d’estomper le trait du bout des doigts vers l’intérieur. On ne le verra pas mais il sera bien là pour empêcher le rouge de filer.  » Pour gagner en précision, il est aussi recommandé de préférer le pinceau.  » Entre deux couches, poudrez !  » ajoute la pro. Et pour un fini ultrasophistiqué, osez une touche de gloss. Pour vous aider à faire votre choix, nous avons testé les nouveautés :

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Rouge Prodige de Clarins. Sa formule promet tout à la fois couleur, confort – grâce à la présence d’une algue comestible riche en acides gras extrêmement nourrissante -, brillance et longue tenue. Le secret de ce rouge qui ne file pas ? Un polymère composé de boules transparentes semblables à des perles qui emprisonnent les pigments.

– Notre fatal must-have ? Le Blackberry (22,50 euros).

Rouge Interdit de Givenchy. Pour les fêtes, Nicolas Degennes, le directeur artistique, a doté la palette des rouges Givenchy d’un carmin puissant, résolument sixties et totalement dans l’esprit Mad Men de la saison. Pour se dessiner une bouche à la Betty Draper.

– Notre fatal must-have ? Le Vintage Carmine (27,50 euros – édition limitée).

Lasting Finish Lipstick de Rimmel. Reformulé, ce classique du make-up à prix doux contient de nouveaux pigments qui renforcent l’intensité de la couleur tout en donnant, huit heures durant, l’impression que le rouge vient juste d’être appliqué.

– Notre fatal must-have ? Le Temptation (8,99 euros).

Rouge Parfait de Shiseido. Le choix préféré de toutes celles qui recherchent un résultat plus mat, moins  » bomba latina  » dans le choix des coloris proposés et surtout un maximum d’hydratation.

– Notre fatal must-have ? Le Roseate (24 euros).

Rouge Allure de Chanel. Pour accompagner la sortie de l’Extrait de gloss qui laque les lèvres sans effet nacré, Peter Philips a créé pour le raisin icône de la maison trois nouvelles teintes franches qui séduiront les plus enflammées.

– Notre fatal must-have ? L’Excessive (29,99 euros).

Sweet Kiss de Bourjois. Un mélange de cires et d’huiles – d’argan notamment – enrobe les pigments purs pour un sourire intense et satiné dès le premier passage. En prime, le raisin est gorgé de vitamine E et de dérivés de vitamine C anti-oxydante.

– Notre fatal must-have ? Le Rouge Fashion (12,50 euros).

Terrybly de by Terry. La force de ce rouge mordant, c’est sa formule anti-âge gorgée de sphères hyaluroniques déshydratées qui se regonflent au contact des lèvres et repulpent les ridules les plus marquées. En plus, il contient pas moins de 35 % d’ingrédients naturels.

– Notre fatal must-have ? Le Terrific Rouge (35 euros, en exclusivité chez Cosmeticary).

Rouge de Giorgio Armani. Pour la fin de l’année, le créateur italien propose trois rouges éclatants au fini subtilement métallisé. Le compagnon rêvé du look Gold Rush de saison.

– Notre fatal must-have ? Le Rouge Corail Gold Rush (32 euros – édition limitée, en exclusivité chez Galeria Inno).

Carnet d’adresses en page 104.

Par Isabelle Willot

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