SERVI MINUTE
Des premiers frémissements (bleu) au flop (trop cuit), Le Vif Weekend décrypte ce qui se passe en cuisine
BLEU
LE MIZUNA. Période de récolte oblige, ce chou originaire du Japon fait son retour dans l’assiette sous forme de salade. On aime son joli feuillage découpé ainsi que son léger goût poivré.
ROSÉ
LA SEMAINE DES JEUNES. Pour la 11e année consécutive, l’Association des Maîtres-Cuisiniers de Belgique lance sa désormais fameuse Semaine des Jeunes. Le principe : permettre aux jeunes âgés de 18 à 25 ans de s’ouvrir à la gastronomie sans se ruiner. Pour 35 euros, ils accèderont à un menu trois services comprenant également apéritif, amuse-bouches, vins, eau… et café.
www.maitres-cuisiniers.be
À POINT
LA CUISINE SARDE. Après avoir longtemps attendu son heure avant de buzzer,
c’est au tour de la cuisine sarde d’exciter les papilles des foodies. Cette gastronomie locale italienne s’est imposée en trois temps sur la scène européenne. D’abord avec le pane carasau
– un pain à base de farine de blé -, ensuite via la fregola – une
spécialité qui se rapproche de
la semoule -, et finalement
grâce au porchetto – du cochon de lait farci d’ail et de laurier -, une perle qui a achevé de mettre les gourmands à genoux.
TROP CUIT
DIRE PORCINI POUR CÈPES. Même si la saison
a pris de l’avance cette année et que ça sent le cèpe à plein nez, on arrête de faire le malin en demandant des porcini
à son maraîcher. Non seulement, il n’y a qu’une chance sur
dix pour qu’il connaisse l’italien mais en plus il n’y a pas plus de raison de l’appeler de cette façon que par son nom scientifique boletus. Conclusion, on revient sur terre et on arrête de la ramener. 500 grammes de cèpes, un point c’est tout !
2e SERVICE
VIN DE MOINES. Mâcon Cruzilles 2009 du Clos des vignes du Maynes, Bourgogne. Ce clos d’à peine 7 hectares, cadastré par les moines de l’abbaye
de Cluny au Xe siècle, est cultivé en agriculture
biologique depuis ses origines et en biodynamie depuis 1998. Autant dire qu’il donne la pleine
mesure du potentiel des vins nature. Comme le
dit la contre-étiquette, il s’agit d’un vin vivant qu’il faut carafer… mais qui réserve ensuite une explosion de fraîcheur et de minéralité en bouche.
Environ 16 euros, Biodyssey, www.biodyssey.be
PAR MICHEL VERLINDEN. RETROUVEZ SON BLOG SUR LEVIFWEEKEND.BE
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