Des premiers frémissements (bleu) au flop (trop cuit), Le Vif Weekend décrypte ce qui se passe en cuisine

BLEU

VIN VOLCANIQUE. Aglianico del Vulture 2007, Terra di Vulcano, Terre del Principe. Difficile de trouver plus frais et minéral que ce vin italien dont le nez évoque les fruits des bois. Le tout pour une belle expression de l’aglianico del vulture, un cépage 100 % autochtone. À boire à l’apéritif.

Environ 7,50 euros, Caffè al dente, 87, rue du Doyenné, à 1180 Bruxelles. Tél. : 02 343 45 23.

ROSÉ

Y’A BON BO BUN. Ce plat vietnamien composé de crudités, de vermicelles de riz, de b£uf sauté et de nombreuses bonnes choses crée le buzz à Paris depuis qu’une adresse, Le Petit Cambodge, lui est entièrement dédiée – et bien sûr, ça se passe dans le Xe arrondissement.

20, rue Alibert, à 75010 Paris. Tél. : +33 1 42 45 80 88.

À POINT

LE MANIFESTE DE LIMA. Cette lettre ouverte adressée aux chefs de demain par un aréopage de superstars du secteur – Redzepi, Adrià, Barber, Bras… – incite tous les chefs présents et futurs à user de leur influence auprès du grand public pour changer les habitudes de consommation de la planète. Bien vu quand on sait que la gastronomie n’a jamais touché autant de personnes à travers le monde.

TROP CUIT

FRÉDÉRIC MITTERRAND. Quel mouche a piqué le ministre de la Culture français lorsqu’il a décidé de participer à l’émission de télé-réalité Un dîner presque parfait ? D’accord, il fallait une opération de com’ pour lancer la première Journée nationale de la gastronomie, mais était-ce vraiment la plus judicieuse ? Cerise sur le gâteau, Frédéric Mitterrand n’a même pas joué le jeu puisque ses quatre convives ne l’ont pas noté à l’issue de la soirée. Pas cool.

TROP CUIT

LA COMPÈT EN CUISINE. Le philosophe Robert Redeker s’est fendu d’une lumineuse carte blanche dans Le Monde, intitulée La cuisine dénaturée par sa surmédiatisation. Selon lui, la télé a tout faux en transformant la cuisine en avatar du spectacle sportif. Master Chef, Un dîner presque parfait ou Top Chef… autant d’émissions – avec leurs lots de gagnants et de perdants – qui confrontent violemment l’activité culinaire à la maxime barbare  » l’homme est un loup pour l’homme « . Or, insiste le philosophe, la vraie cuisine est sans enjeu et n’est pas un spectacle.

PAR MICHEL VERLINDEN. RETROUVEZ SON BLOG SUR LEVIFWEEKEND.BE

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