Deux étoiles Michelin à Paris, une autre à Londres, au mythique hôtel Connaught. La chef française a su imposer sa signature aux fourneaux. Elle fête, cet automne, les 10 ans de son restaurant parisien…

Si vous étiezà une gourmandise interdite

Hélas, elles le sont toutes pour moi ! J’ai l’impression de passer ma vie de régime en régime. Ce qui me manque le plus ? Le painà et le chocolat, bien sûr !

Un livre de chevet

J’en ai deux. La Vie devant soi, de Romain Gary, et Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell : je pleure à chaque fois que je le relis.

Un juron

Je jure peu, voire pas du tout. Mais mon grand-père, charpentier, en avait un qui m’impressionnait beaucoup quand j’étais enfant, il disait dans son patois landais :  » Il de pute « , fils de pute.

Un vêtement qui rend beau

Un dessous de chez La Perla.

Un moyen de transport

Le train ! Je ne l’ai jamais autant pris qu’en ce moment où, entre mes deux restaurants à Londres et à Paris, je suis dans l’Eurostar au moins une fois par semaine. J’aime les paysages qui défilent derrière la vitre, la vie des gens que j’imagine dans les maisons.

Le seul objet que vous emporteriez sur une île déserte

Une poêle !

Un personnage historique

Le commandant Massoud. Grâce à une amie afghane, Chekeba, je me suis engagée dans Afghanistan Libre, une association pour l’émancipation de la femme dans ce pays. Je suis la marraine d’une école là-bas.

Une boisson préférée

Je dirais bien l’armagnac, à cause de mon frère Marc qui en est producteur, mais ce que je bois le plus souvent, c’est du thé vert.

Un accessoire de mode

Une paire de chaussures ! Mais je sais bien que j’en ai déjà beaucoup trop, je ne suis pas raisonnable en la matière.

Un lieu de fête

En Espagne, à Pampelune, en juillet. Quand j’étais adolescente, on partait en bande là-bas. J’ai des souvenirs merveilleux de cette période.

Une saison

L’automne. C’est à ce moment-là que les Landes, ma région natale, me manquent le plus. Les couleurs, la lumière, l’odeur des champignonsà

Un musicien

Johnny Hallyday. Pour l’artiste et pour l’homme que je connais un peu puisque je suis la marraine de sa deuxième fille vietnamienne. Je le trouve fascinant. Complexe, et tellement généreux. Même ses fêlures sont belles.

Une rencontre que vous espérez

Je viens de la faire ! Il y a quelques mois je suis allée à Hanoi chercher ma deuxième fille, Quiterie, qui vit désormais avec moi et Charlotte, que j’ai aussi adoptée au Vietnam.

Une devise

Personne ne me volera ce que j’ai dansé, qui est aussi le titre d’un de mes livres.

Restaurant Hélène Darroze, 4, rue d’Assas, à 75006 Paris. Tél. : +33 1 42 22 00 11. www.helenedarroze.com

PAR GUILLAUME CROUZET

Johnny me fascine ! Même ses fêlures sont bellesà

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