Si vous étiez…
Deux rôles de taille la propulsent dans Sans moi et dans Le Dernier Gang. Ici, elle joue quelques autres rôles encore, très très proches de sa réalité…
Si vous étiez un hors-la-loi…
J’ai beaucoup de mal à avoir de l’admiration pour les hors-la-loi violents. Je préfère les pacifistes. En cela, Gandhi me semble le hors-la-loi idéal.
Si vous étiez un juron…
Fuck ! Les jurons dans d’autres langues passent toujours mieux. J’ai sans doute adopté celui-là en travaillant sur Gunpowder, Treason and Plot, un téléfilm écossais sur Marie Stuart.
Si vous étiez une gourmandise…
Le chocolat noir truffé aux noisettes et écorces d’orange. Mais cela n’a rien d’interdit. Une gourmandise ne doit jamais l’être.
Si vous étiez un livre de chevet…
Ernest et Célestine, de Gabrielle Vincent. L’amitié entre un ours balayeur et une souris qu’il a récupérée dans une poubelle. C’est une collection pour les petits, qui m’a accompagnée toute mon enfance. La poésie, la douceur et la tendresse des histoires me font encore pleurer aujourd’hui.
Si vous étiez un tableau…
N’importe lequel d’Yves Klein, pour son bleu évidemment, qui m’émeut toujours. Je peux passer beaucoup de temps devant. Et puis le bleu est ma couleur préférée, alors…
Si vous étiez un moyen de transport…
Le vélo. Normal, en ces temps de Vélib’ ! Grâce à cette initiative, je redécouvre la liberté d’être à l’air libre dans Paris. Sinon, pour les longs trajets, le train. Ça me berce.
Si vous étiez une rue de Paris…
La rue de Seine, dans le vie arrondissement. Il y règne toujours une belle lumière, il y a cette idée de descendre vers le fleuve en s’y promenant… Et puis, il y a les macarons de Pierre Hermé.
Si vous étiez un plat d’enfance…
La salade verte de ma maman, agrémentée d’une vinaigrette dont elle a le secret, avec plein d’herbes. On est une famille de lapins. Bien qu’il y ait toujours des tonnes de salade à table, on se bat systématiquement pour en avoir.
Si vous étiez un parfum…
L’odeur de la peau des gens que j’aime. Un mélange de parfum, de cigarette, de chair.
Si vous étiez un autre métier…
Photographe. Un bien beau métier. J’ai un super- numérique avec lequel on peut tricher, faire de beaux clichés, même si l’on n’y connaît rien. Evidemment, ce n’est pas du Cartier-Bresson ! Ah, lui ! Ce n’est pas possible d’avoir un tel £il, d’avoir une telle humanité dans le regard.
Si vous étiez une devise…
» Je ne connais qu’un seul devoir : celui d’aimer « , Albert Camus.
Propos recueillis par Christophe Carrière
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici