Auteur de compositions planantes, le célèbre DJ parisien (Hôtel Costes ) raconte à Weekend son parcours de voyageur musical.

Comment  » fabriquez « -vous vos compiles ?

Je trouve beaucoup de morceaux dans mes voyages, du Japon à Dubaï, à New York, en Afrique du Sud et en Amérique du Sud aussi. Enfin partout !

Dix ans de carrière, ça se fête ?

En fait, je signe les compiles Costes depuis dix ans (*) mais j’avais un bagage avant. J’ai été DJ à Bordeaux pendant cinq ans, puis aux Bains Douches à Paris, puis au Queens, au Palace, toutes les grandes boîtes parisiennes à l’époque avant d’arriver à l’Hôtel Costes… en tout, ça fait vingt-deux ans de carrière.

Avez-vous un musicien ou un groupe préféré ?

Je n’ai pas de préférence musicale, j’aime bien écouter ce que je ne connais pas, partir à la découverte.

Votre meilleur souvenir de ces vingt dernières années ?

Celui d’avoir eu la possibilité de voyager dans le monde entier, d’avoir fait les Oscars à Los Angeles, ou le Festival de Cannes, ou la Fashion Week à New York. Avant de travailler pour l’Hôtel Costes, j’étais peu sorti de France, seulement pour aller en Espagne et en Belgique… Alors les voyages pour moi sont magiques.

La Belgique vous évoque…

La réponse va être très bizarre, je vous préviens… Mon oncle est l’humoriste Ponpon qui faisait La Classe en France et Le Parti d’en rire en Belgique. La première fois que je suis allé en Belgique c’était avec lui, il m’avait fait passer pour son régisseur, en 1986, pour le festival de la bière et des fromages à Charleroi ! Sinon, je pense à la new beat qui venait de Belgique. J’étais aussi à une époque amoureux d’une petite Belge. Enfin, il y a mon copain Charles Schillings. J’adore aller en Belgique, j’adore la façon de parler des Belges, leur accent. Vraiment, c’est sincère.

Quand vous étiez petit, vous vouliez être…

Pilote de ligne. J’ai raté ma scolarité donc ça n’a pas marché. Ensuite, je voulais être steward. Je ne pensais pas être DJ, c’est arrivé par hasard.

Qu’est-ce qui vous rend heureux ?

Mes enfants et aussi les voyages.

Le succès…

C’est très gênant… Je ne sais pas me vendre du tout. Avant d’être connu, je n’étais pas sûr de moi. Avec les filles, c’est plus facile qu’avant, alors qu’au départ, ce n’était pas forcément le cas.

Quelque chose que vous aimeriez changer ?

Plein de choses personnelles que je ne dévoilerai pas. J’aimerais bien parler un peu moins vite. Voilà ! je parle trop vite.

Hôtel Costes X (Pschent). Pour Noël : un coffret des dix compilations Hôtel Costes, de la I à la X, couvrant la période 1997 à 2007.

La suite de cet entretien sur weekend.be

Propos recueillis par Elodie Perrodil

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