Ultraperformante La VW Golf

 Et de cinq ! L’arrivée d’une nouvelle génération de Golf constitue toujours un petit événement chez Volkswagen. D’abord parce que la Golf se doit de rester le best-seller de la marque allemande et satisfaire tous ses aficionados. Ensuite parce que la concurrence, de plus en plus offensive, attend au tournant les nouvelles performances. Constat : au niveau du design et des performances, VW réussit pourtant à encore surprendre, trente ans après la naissance de sa voiture de légende.

 Ses lignes évoluent tout en douceur : elles s’arrondissent légèrement et prennent quelques centimètres en plus. Par rapport à la quatrième génération, la nouvelle Golf gagne 5,5 cm en longueur, 4,01 cm en hauteur et 2,04 cm en largeur ; le tout profitant à l’habitabilité et, notamment, au confort des passagers assis à l’arrière. Le coffre passe, quant à lui, de 330 à 347 dm3. A pointer, au rayon des bonnes idées, les répétiteurs de clignotants dans les rétroviseurs extérieurs et de nouveaux blocs optiques plus allongés. Si l’habitacle se révèle toujours aussi austère, il est toutefois orné de plastiques de bonne qualité avec des commandes tombant toujours parfaitement sous la main et une assise ferme. On notera aussi la multiplication des petits rangements dans les portes, sous les sièges avant (en option), au-dessus du rétroviseur intérieur et dans la console de pavillon ainsi qu’une banquette arrière rabattable en deux parties (1/3-2/3) ou totalement. L’équipement de série, lui, comprend six airbags et le système ABS avec répartition électronique de la puissance de freinage (EBV).

 La Golf montre de superbes aptitudes routières avec une direction précise et légère. La motorisation testée û un TDI 1.9 l de 105 chevaux û se révèle véritablement dynamique et convaincante, offrant de bonnes reprises et affichant (données du constructeur) une vitesse maximum de 187 km/h en vitesse de pointe, passant de 0 à 100 km/h en 11,3 secondes… Redoutable. D’autant plus que sa consommation a réussi à se montrer économe (6,7 litres).

 En conclusion, sa consommation raisonnable, son habitabilité devenue encore plus conviviale, ses performances sûres et agréables et le plaisir que l’on prend à la conduire se révèlent de grands atouts. Reste un prix élevé face à une concurrence présentant des prix plus compétitifs.

 On aime : son moteur agréable, son comportement sain, son habitabilité

 On aime moins : son habitacle toujours aussi austère, son prix d’attaque élevé.

A partir de : 15 470 euros.

Bien actuelle La Fiat Panda

 Née voici vingt-trois ans, la Panda revient sur nos routes auréolée du trophée européen de la Voiture de l’Année 2004 devant la Mazda3 et la Volkswagen Golf ex aequo. Jolie récompense pour la deuxième génération de cette petite voiture pétillante et séduisante, à des prix défiant la concurrence.

 Un look actuel, bien dans l’air du temps. Son gabarit compact (3,54 m) et sa silhouette haute sur pattes qui la transforment quasi en un petit SUV urbain n’ont décidément plus rien à voir avec la Panda des premiers jours. Son habitacle, revêtu d’une sellerie colorée, apparaît sympathique et frais même si l’assemblage des éléments manque un peu de rigueur. L’instrumentation tombe bien sous la main et le levier de vitesses en position haute dans la console centrale est des plus agréables et souples à manipuler. Stricte quatre places, la Panda offre toutefois un espace non négligeable aux jambes à l’avant et à l’arrière. Sa banquette arrière coulissante (en option) permet aussi d’agrandir de façon significative le coffre. Sur la voiture testée (version Emotion), nous avons apprécié le toit ouvrant électrique et panoramique, les airbags latéraux, le capteur de stationnement (tous en option) et, enfin, la direction assistée électrique avec la position  » City  » permettant de se garer du bout des doigts.

 Sur route, la petite Panda dotée d’un moteur 1.3 16V Multijet est vaillante mais ne vise pas les performances sportives. On l’appréciera plus en site urbain pour lequel elle semble être faite que sur grands trajets, où elle peine un peu à soutenir un rythme soutenu.

 On aime : son espace intérieur, son équipement (version Emotion).

 On aime moins : ses reprises peu attrayantes sur autoroute, son réservoir trop petit.

A partir de : 7 900 euros.

Du pur plaisir La Porsche 911 Carrera 4S Cabriolet

 La 911, née voici quarante ans, a connu de multiples déclinaisons. Le modèle le plus ludique dans cette gamme qui ne manque pas d’attraits est, sans aucun doute, ce cabriolet, petit monstre bondissant et ramassé procurant des sensations (très) fortes cheveux au vent.

 Comme pour le coupé, la version cabriolet reprend le look de la 911 Turbo. Lignes puissantes, caisse basse, voies larges… On se sent bien dans un habitacle excessivement bien fini mais assez austère et frère jumeau de celui du Boxster. Génial : la capote, parfaitement insonorisée, ne laisse filtrer quasi aucun bruit extérieur et peut s’escamoter en 20 secondes même en roulant (jusqu’à 50 km/h).

 Une Porsche, c’est avant tout un plaisir de conduite grâce à une motorisation tout simplement inégalable. Dès le contact, on est ébloui par la sonorité rauque et bestiale du six cylindres à plat de 3.6 litres fort de 320 chevaux. Une griserie d’autant plus dangereuse car il est permis d’atteindre des vitesses prohibées en un quart de seconde. Grâce à sa transmission intégrale et à sa boîte Tiptronic (en option), la conduite se révèle toujours très sécurisante avec son système Porsche Stability Management (PSM), garant d’une excellente tenue de route et cela sur tout type de terrain.

 En conclusion, ce véritable petit bijou technologique aborde une nouvelle décennie avec beaucoup de pep et de séduction. Se pilotant du bout des doigts, il convient bien à une conductrice aimant les sensations fortes et appréciant les belles voitures de luxe.

 On aime : son comportement routier sain et équilibré, sa mécanique de rêve, son freinage exceptionnel.

 On aime moins : son prix élevé, sa liste d’options trop importante.

A partir de : 88 935 euros.

Made in Belgium L’Opel Astra

 Troisième génération pour l’un des best-sellers de la firme allemande. Produite à Anvers, cette automobile énergiquement remaniée se révèle bien construite et très agréable à conduire.

 Avec son look sportif et nerveux et ses lignes ramassées, un bas de caisse proéminent et nervuré et des phares allongées lui donnant un regard félin, l’Astra a, sans conteste, pris un énergique coup de jeune. Seul bémol à cet enthousiasme stylistique : un dessin de hayon qui ne facilite pas la visibilité arrière, d’autant plus que les appuis-tête sont non intégrés

 La conductrice appréciera une position de conduite pouvant être réglée en hauteur et en inclinaison. Les sièges profitent également des dernières avancées en matière d’ergonomie : ils soutiennent idéalement le corps grâce à des contours améliorés, des flancs plus relevés, des assises plus longues et des réglages multiples. L’ergonomie du poste de pilotage est, elle aussi, bien étudiée, excepté peut-être qu’il aurait fallu simplifier les réglages de l’autoradio et du GPS. Bénéficiant de près de 14 cm en plus de longueur et de 4 cm de hauteur, les passagers assis à l’arrière sont encore mieux installés. A noter également : un coffre profond et spacieux au seuil de chargement abaissé. Seul bémol : un accoudoir central mal pensé et plutôt encombrant.

 L’Astra se veut à la pointe de la technologie. Pour son fleuron, Opel innove en présentant en exclusivité une suspension adaptative IDS à amortissement piloté permettant agrément de conduite et sécurité active, l’éclairage directionnel adaptatif AFL et une offre généreuse de dispositifs de sécurité trop longs à détailler ici.

 Cette jolie compacte est dotée d’une gamme étendue de motorisation. Lors de notre test, nous avons pu bénéficier d’un 1.6 l de 105 ch Twinport Ecotec, système visant à faire baisser de 10 % la consommation. Profitant d’une excellente direction et d’un bon comportement routier avec des suspensions efficaces et un excellent freinage, nous avons néanmoins pointé un manque de reprises à haut régime et une boîte de vitesses assez sèche et rétive.

 En conclusion, cette rivale déclarée de la Golf s’avère une très bonne surprise tant elle s’est améliorée par rapport à sa devancière. Son rapport qualité/prix/équipements est aussi l’un des plus intéressants dans sa catégorie. On note aussi une finition soignée et plus luxueuse que précédemment. Serait-ce parce qu’elle est 100 % made in Belgium ?

 On aime : son bon rapport qualité/prix/équipements, sa parfaite insonorisation, son confort, sa ligne bien dans l’air du temps.

 On aime moins : sa boîte de vitesses parfois récalcitrante.

A partir de : 15 400 euros.

Chantal Piret

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content