Christine Laurent
Christine Laurent Rédactrice en chef du Vif/L'Express

Disons-le tout net, nous sommes très fiers de lui. 40 ans à peine, et le voilà consacré. Au top du top. C’est lui, en effet, qui assure désormais la direction artistique du make-up de Chanel avec la bénédiction du Kaiser Karl lui-même. Du jamais-vu. Car Peter Philips n’est pas un protégé issu du sérail des happy few, non. C’est un modeste, très modeste. Normal quand on est belge, même après avoir réussi l’Académie d’Anvers. C’est en réalisant des productions pour des magazines de notre plat pays qu’il s’est fait remarquer. Cap, alors, sur Paris, Londres, New York… Il travaille pour les revues les plus prestigieuses, les photographes-stars. Ce surdoué, qui manie le crayon comme un chirurgien le scalpel, a reçu Weekend en exclusivité dans ses studios de la mythique rue Cambon à Paris. Pour nous distiller, tout simplement, une leçon toute en beauté. Toute en finesse pour ce grand bosseur qui sait se faire si léger sur la peau des jolies femmes.

 » En amour, je suis complètement hystérique « , nous a confié Elsa Zylberstein. Derrière le charmant minois, une femme passionnée, qui n’a pas sa langue dans sa poche, vive, enjouée, généreuse, sincère. Pour Weekend et weekend.be, elle a ouvert son c£ur. La belle, qui dit avoir vécu des  » trucs fous, des histoires d’amour folles « , s’affiche comme une vraie boulimique de shopping et d’amour. Un jour en mini-jupe de cuir, juchée sur des talons vertigineux, l’autre calfeutrée sous sa couette, en pyjama devant un plateau-télé, elle ose. Oui, elle croit à l’âme s£ur. Non, elle n’accepte pas l’infidélité,  » une trahison « . Un moment de fraîcheur dans un monde de glam.

L’héroïne de Anne Fletcher, elle, n’a toujours pas trouvé l’âme s£ur. Pas de chance ! Sollicitée pas moins de 27 fois pour être demoiselle d’honneur, elle ne parvient pas à gagner l’autel, faute de prétendant. Pour cette comédie romantique, la costumière Cat Thomas, qui s’était fait remarquer avec la célèbre tenue jaune de Uma Thurman pour le film Kill Bill de Tarantino, a imaginé pas moins de 27 robes, de la plus farfelue à la plus élégante, en passant par le loufoque, voire le gothique. Une prouesse soutenue par une production qui n’a pas lésiné sur les étoffes volumineuses, le tulle, la dentelle, le satin… On l’aura compris, c’est bien aux Etats-Unis que se déroule  » le drame  » et Weekend vous dévoile, en exclusivité, une petite dizaine de ces petites  » merveilles « . Nice, isn’t it ?

Christine Laurent

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