Le premier constructeur allemand ne pouvait manquer de monter dans le très chic et fort convoité segment des coupés-cabriolets. Résultat : une automobile confortable, belle et puissante.

Encore un coupé-cabriolet ! Mais que peut-on trouver à ce genre d’automobile ?

Beaucoup de choses ! Ce mélange de voiture à toit rigide que, d’un mouvement, on peut escamoter, est tout simplement irrésistible. Et ici, la marque allemande a fait très fort en offrant une troisième possibilité : un immense toit panoramique, taillé dans la capote en dur. Une première mondiale ! En résumé, pour choisir sa configuration préférée (toit en dur ou décapoté ou toit ouvrant), il suffit d’appuyer sur l’un des deux boutons situés entre les sièges avant. Trois options qui donnent l’impression de posséder trois automobiles !

Quatre ou deux personnes ?

Variable ! Les places arrière peuvent accueillir assez confortablement deux (petits) adultes en version coupé et toit ouvrant. Mais pour rouler version cabriolet, on privilégiera plutôt le filet antiremous au détriment des places assises à l’arrière. Oui, rouler cheveux au vent reste bien un privilège d’égoïste. Quant au coffre, déjà entamé par un couvre-bagages de bonne taille, il offre une contenance de 205 litres en cabriolet et 380 litres en coupé…

L’habitacle est-il austère ?

Oui, il est austère mais hyperluxueux quand il se pare de cuir ! Et tant qu’à verser dans le luxe, on peut choisir en sus le pack  » Ambiente  » qui offre des encarts et un pédalier en alu brossé ou encore un éclairage au niveau de l’espace pieds à l’avant et à l’arrière et un accoudoir central.

Elle offre aussi du  » pur luxe  » au niveau de la conduite ?

Un rêve ! Sur route, l’Eos se montre très rassurant et se conduit véritablement du bout des doigts tant la direction est souple. Il procure de franches et belles accélérations assorties à une tenue de route irréprochable. Question sécurité, on appréciera son dispositif antiretournement et des arceaux situés dans les appuis-tête. Enfin, sa consommation raisonnable est l’un de ses atouts charme.

Un peu dithyrambique comme appréciation !

C’est vrai que je m’emballe pour cet Eos qui se veut un subtil mélange de Golf V et de Passat. Mais bon : tout n’est pas rose. D’abord son prix qui est élevé et puis les options qui se chiffrent vite et dont la liste comprend le filet antiremous (près de 300 euros quand même). Et puis, la visibilité arrière n’est pas terrible en version coupé rendant l’Acoustic Parking System vraiment indispensable….

Pour un conducteur ou une conductrice ?

Pour sa souplesse de conduite et sa belle ligne effilée, je dirais une conductrice.

Peut-on associer l’Eos à une couleur ?

Au bleu du ciel évidemment !

… et à une chanson ?

 » Les Bobos  » de Renaud pour frimer mais en toute modestie…

Modèle testé :

Eos 2,0L FSI 200 CV 6V

Moteur :

4 cylindres, 1 984 cc

0-100 km/h :

10,3 secondes

Poids :

1 536 kg

Consommation moyenne :

8,2 litres aux 100 km

Prix :

26 490 euros

Chantal Piret

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