Visa pour un pays de danses

Vibrante, poétique, forte et fragile, la danse contemporaine se décline sous mille et une formes. Le corps suit le mouvement et parle du monde d’aujourd’hui, avec des clins d’£il à la musique, au théâtre, à la littérature, aux arts plastiques.  » Pays de danses  » s’annonce comme un voyage éclectique et chamarré, rythmé par une dizaine de compagnies résolument ancrées dans notre époque.

 » The Library E.M.D.P.  » ouvre la danse, nouvelle création de Claudio Bernardo et sa compagnie As Palavras (du 26 janvier au 4 février prochain). Périple dans un Brésil dénudé de tout cliché où six chorégraphes renouent avec des musiques, des danses et des traditions populaires pratiquement perdues.  » Spray Can Arts  » prend le relais (27 janvier) pour une découverte du hip-hop grâce à une fresque réalisée en direct, sur fond de DJ. Seul en scène, Hamid Ben Mahi présente  » Chronics  » (28 janvier), un savant mélange de culture du rap et de danse classique. Suit alors  » M, une pièce moyenne  » (2 février prochain). La jeune Maria Clara Villa Lobos nous ouvre les portes d’un salon où l’appétit sexuel débordant de trois adolescents s’assouvit au rythme des  » Quatre Saisons  » de Vivaldi ( photo). La compagnie Furiosas monte ensuite  » Slipping  » (6 février prochain), inspiré de Robert Walser. Ou l’histoire charnelle, entre rêve et réalité, d’un homme, d’une femme et d’une cage aux lions… Emio Greco s’installe au theater aan het Vrijthof à Maastricht pour un  » Extra dry  » en duo où le corps interroge ses limites, avec précision et force, accélérés et arrêts nets, finesse et émotion (10 février prochain). La compagnie américaine Trisha Brown Dance fête ses trente-cinq ans dans une soirée répertoire où elle explore la danse libre, la vidéo et la chorégraphie  » post-modern « . Une figure majeure du genre (11 février prochain). La femme s’affiche sous tous ses angles, décortiquée par la chorégraphie  » Au fond du couloir à gauche  » (15 février prochain). Amoureuse, poignante, sublime. Jean-Claude Gallotta revient par ailleurs avec un spectacle poétique :  » Trois générations  » (17 février prochain). Sous ses pas, la danse devient le fil conducteur de la vie, de l’enfance à la vieillesse. Enfin, c’est le fameux  » D’orient  » de Thierry Smits qui clôt l’aventure (18 février prochain). Du Maroc, de la Syrie, de l’Egypte, du Liban, l’auteur rapporte de la lumière. Et de grandes découvertes, à l’image d’un premier festival qui deviendra biennal.

Du 26 janvier au 18 février prochain, théâtre de la Place, à 4020 Liège. Navettes gratuites depuis le théâtre vers les différents lieux de représentation. Tél. : 04 342 00 00.

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