Quelques mois après la commercialisation de sa berline 308, Peugeot présente son modèle  » SW « . Un terme marketing qui, dans ce cas-ci, a au moins le mérite de distinguer le concept défendu par Peugeot des  » simples  » breaks concurrents. En effet, la 308 SW ne se contente pas d’offrir un vaste volume de chargement. Elle emprunte également des caractéristiques modulaires au segment du monospace tout en conservant néanmoins un dynamisme routier inconnu de ces énormes automobiles. A la place d’une banquette arrière (excepté pour le niveau de base), on retrouve ainsi trois sièges indépendants, à l’inclinaison du dossier réglable, coulissants et escamotables. Les trois sièges étant identiques, la largeur d’assise spécifique n’est pas particulièrement généreuse. En option, deux places d’appoint supplémentaires peuvent être rajoutés au troisième rang (difficilement habitable pour des adultes, mais suffisantes pour des grands enfants). Ce que la 308 SW gagne en qualité de vie à bord grâce à ses sièges réglables et indépendants, elle le perd du côté pratique. Contrairement aux breaks concurrents où une simple pression sur une manette permet d’obtenir une volumineuse surface de chargement, dans la Peugeot il faut soit rabattre les sièges en portefeuille soit les extraire un par un (et les stocker quelque part). Une fois la man£uvre effectuée, on bénéficie tout de même d’un volume appréciable : 1 736 l (le plancher n’étant cependant pas parfaitement plan). Pour déplacer des objets de grandes longueurs (jusqu’à 3 m 10), on appréciera également la possibilité de rabattre le siège passager avant. Grâce au toit vitré format XXL (encore 27 % de plus que sur la 307 SW), l’habitacle est agréable à vivre. A relever également que les matériaux habillant le tableau de bord sont très séduisants, à l’£il comme au toucher. Côté technique, on épinglera l’arrivée d’une nouvelle boîte à 6 rapports dont le levier de vitesses est sans commune mesure avec l’antique et précédente boîte 5 ! Le 1.6 HDI 110 ch épaulé par sa nouvelle boîte (la version 90 ch se contente toujours de l’ancienne), offre des performances suffisantes. Sauf si l’on est très exigeant, inutile d’opter pour le 2.0 l 136 ch.

Qualité de vie à bord appréciable

Finition soignée

Comportement routier serein

5+2 places possibles

Reflets désagréables dans le pare-brise

Plancher de chargement non plan

Jean-François Christiaens

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