Grande-Bretagne: un bébé royal qui dope l’économie

© Belga

A quelques jours de sa naissance, le premier enfant de Kate Middelton et du Prince William est déjà l’objet d’un business, qui pourrait doper l’économie du pays.

L’an passé, le jubilé de la reine avait rapporté près de 510 millions de livres (590 millions d’euros) en ventes d’objets souvenirs et produits de consommation. En 2011, le mariage de Kate Middleton et du prince William avait engendré autant de recettes. Aucune raison que la naissance du prince ou la princesse de Cambridge ne fasse pas aussi bien, voire mieux.

Souvenirs en tous genres

Aussi les commerçants n’ont-ils pas tardé à imaginer toutes sortes d’objets pour capitaliser sur cet heureux événement. Dès les premières nausées de la future maman, un « sac à vomi » à l’effigie du couple princier avec un nouveau-né dans les bras a été mis en vente au prix de 3,5 euros.

À l’approche du terme de la grossesse, les objets estampillés « famille royale » se sont multipliés, allant des classiques bibelots en porcelaines, aux livres, sans oublier les vêtements pour bébés. Les fans du jeune couple peuvent s’offrir des bavoirs décorés de couronnes, ou encore des barbotteuses ou turbulettes au prix de 81 euros. Comme le précise l’Afp, l’image de la famille royale n’est pas déposée, et quiconque peut commercialiser des produits à son effigie.

Outre ces objets souvenirs somme toute assez classiques, d’autres initiatives commerciales plus ambitieuses ont vu le jour. L’hôtel de luxe Grosvenor House à Londres a conçu une suite dans l’esprit « famille royale ». Meublée avec un berceau à baldaquins, une confortable chaise longue de salon pour maman fatiguée et un coin dînette pour les enfants, elle s’inspire de la chambre d’enfant de William. Mais, à 2.700 euros la nuit, elle n’est pas à la portée de tous les admirateurs de la famille royale, même les plus fervents.

L’entreprise de farces et attrapes des parents de Kate n’est pas en reste. Elle a mis en vente une nouvelle collection d’assiettes en cartons sur le thème « Je suis une princesse ».

Une aubaine attendue pour l’économie britannique

Les sujets de sa royale majesté s’accordent pour penser que la naissance du premier enfant de Kate et William est une aubaine pour l’économie britannique. « Ce genre d’événements contribuent à remonter temporairement le moral. Ça va vraiment aider des marques et des produits », estime Mandy Murphy, une porte-parole de l’association britannique de commerçants British Retail Consortium interrogée par l’Afp.

Au cours des deux mois qui vont suivre la naissance, le Centre for Retail Researce qui étudie les tendances de consommation du public britannique, estime que les célébrations en l’honneur du nouveau-né devraient rapporter quelque 243 millions de livres à la Grande-Bretagne. 62 millions de livres (72 millions d’euros) seront dépensés en boissons et 25 millions de livres (29 millions d’euros) en nourriture. Les achats d’objets et souvenirs représenteront 80 millions de livres (plus de 92 millions d ‘euros)et 76 millions de livres (88 millions d’euros) seront consacrés aux livres et DVDparus pour commémorer l’événement.

Un afflux de touristes attendu

L’événement princier va en outre doper l’attractivité de Londres aux yeux des touristes étrangers. Se basant sur les données recueillies par Lastminute.com, International Business Times assure que la naissance du tant attendu nouveau-né va attirer plus de touristes étrangers. Les réservations de vols à destination de Londres ont fait un bond de 17% au cours de la dernière semaine de juin. Et au même moment, les réservations de chambres d’hôtels augmentaient de 13%.

Selon Breaking News Travel, cette tendance devrait s’accentuer. L’événement semble captiver tout particulièrement les touristes italiens. Les vols en provenance d’Italie ont grimpé de 118% sur un an. Mais les Français ne se montrent pas insensibles à cette naissance. En juin, les réservations de vols venant de l’Hexagone ont crû de 12%.

La venue au monde de la petite princesse, ou du petit prince, fait toutefois grincer quelques dents. Sur Policymic, on regrette l’initiative de la Monnaie Royale qui édite des « lucky pennies » à 2013 exemplaires pour les heureux parents qui donneront naissance à leur bébé le même jour que Kate et William. Pour frapper cette pièce de monnaie commémorative, il en coûtera 50.000 livres, (57.000 euros) puisés directement dans la proche des contribuables britanniques.

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