Manger du poisson, une réponse à la dépression

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Vous adorez le poisson ? Tant mieux: une très large étude vient de conclure que les consommateurs réguliers de poisson avaient un risque bien moindre de sombrer dans la dépression, en comparaison à ceux qui n’en mangent guère.

L’étude – une méta-analyse menée par des chercheurs du Collège médical de l’université de Qingdao à Shangdong (Chine) et publiée dans The Journal of Epidemiology and Community Health daté du 10 septembre – s’est penchée sur 26 études menées entre 2001 et 2014. Chacune d’entre elle examinait le lien entre dépression et consommation de poisson. Le panel total comptait précisément 150.278 volontaires. D’après ces données, les chercheurs ont constaté que le risque de dépression était réduit de 17 % dans le groupe consommateur de poisson par rapport au groupe n’en consommant pas. Une diminution du risque qui était précisément de 16% pour les femmes et 20 % pour les hommes.

Selon ces chercheurs, il est fort probable que les acides omega 3 – dont le poisson et les fruits de mer constituent une source importante – jouent un rôle important dans ce phénomène. En effet, ceux-ci ont un effet positif sur les neurotransmetteurs que sont la sérotonine et la dopamine, vecteurs de régulation de l’humeur et du bien-être. Toutefois, à ce jour, aucun mécanisme biologique n’a encore été mis en évidence.

Quelle quantité de poisson consommée? Selon quelle préparation? Cela n’a pas encore été établi. Notons déjà que le maquereau, la sardine ou le saumon et le thon rouge ou encore l’espadon sont les poissons contenant le plus de ces oméga 3.

Le rôle important joué par la consommation de poisson et d’oméga 3 dans la lutte contre la dépression n’est cela dit pas totalement inédit. En effet, en 2010, une étude canadienne à grande échelle affirmait que 55% des volontaires dépressifs constataient une amélioration de leurs symptômes grâce aux oméga 3. Tandis qu’une autre datant de 1998 avançait que les cas de dépression étaient moins élevés dans les pays grands consommateurs de poissons comme le Japon, la Corée et Taiwan, en comparaison avec ceux en consommant peu.

(source The Telegraph)

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