3 bonnes raisons de découvrir Gorizia et Nova Gorica, capitales européennes de la culture 2025

En 2025, Nova Gorica, en Slovénie, et Gorizia, en Italie sont conjointement désignées Capitales européennes de la culture, une première pour deux villes transfrontalières. Voici trois raisons majeures de visiter ces villes cette année.
Sorte de Berlin pré-1989 du sud-est, la ville italienne de Gorizia est divisée en deux après la Seconde Guerre mondiale. La frontière, érigée en 1947 plus exactement, sépare familles et communautés, et la partie est de la ville est attribuée à la Yougoslavie, alors rattachée à la république socialiste de Slovénie. En 1948, les autorités yougoslaves décident de bâtir une nouvelle ville « Nova Gorica », pour symboliser la puissance du communisme. A l’indépendance de la Slovénie en 1991, Gorica devient donc slovène.
En 2004, la Slovénie adhère à l’UE. Les deux villes, séparées par une ligne de démarcation, se rapprochent. Et cette année, l’événement GO! 2025 fait carrément tomber la frontière.
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1. Parce que Gorizia/Nova Gorica proposent un programme culturel de folie en 2025
Sous le slogan GO! Borderless, Nova Gorica et Gorizia proposent une multitude d’événements culturels tout au long de l’année. Le programme s’articule autour de quatre thèmes principaux: Guerre et paix, Création de la nouveauté, Contrebandiers et Beaucoup de vert.
Tenez-vous bien, GO! 2025 propose plus de 400 événements officiels avec des concerts, des expos et conférences, des spectacles interdisciplinaires, des ouvertures de lieux habituellement fermés (ou peu accessibles) au public, des festivals gastronomiques et vinicoles, des projets architecturaux et urbanistiques ainsi que des événements sportifs (marches et randonnées, courses de voitures et de vélos, escalade, parapente…).
Quelques événements à retenir:
• La Marche pour l’Europe (du 1er au 9 mai) transformera les passages frontaliers en installations artistiques, qui symboliseront la solidarité européenne.
• Les Goûts sans frontières (du 26 au 28 septembre), un festival culinaire, réunira les saveurs de la Slovénie et de l’Italie, pour notre plus grand plaisir.
• La Cérémonie de clôture (du 1er au 3 décembre) lors de laquelle un spectacle lumineux fera briller les deux villes à l’unisson.

2. Parce qu’elles font sauter les frontières
Alors qu’obscurantisme et tensions politiques ont fait démarrer 2025 sous d’inquiétants auspices, rappeler que deux villes, autrefois séparées par une frontière stricte, peuvent aujourd’hui incarner la réconciliation et la coopération européenne peut sembler essentiel. Leur défi de collaborer en tant que capitale culturelle témoigne de la volonté de dépasser les divisions historiques pour célébrer une identité commune. Elles se font symbole d’unité européenne.
« »Go borderless » (aller sans frontière): la capitale européenne veut retracer ce « passé douloureux » mais aussi « déplacer les barrières mentales » », écrivent nos confrères de l’AFP.
Visiter Nova Gorica et Gorizia en 2025 représente une occasion unique de vivre cette expérience transfrontalière sans précédent. Deux villes unies par l’art, ou plutôt trois villes, puisque Chemnitz, en Allemagne, est également Capitale européenne de la culture en 2025.

3. Parce que ce sont des destinations pas (encore) à la mode
Si GO! 2025 est un bon prétexte pour découvrir les villes italiennes et slovènes, ces deux dernières offrent, au-delà des événements spécifiques à cette année, une immersion dans une histoire européenne complexe, loin des destinations les plus prisées. Tout le monde se presse (certes, à raison) à Rome, Milan, Naples ou Florence, mais Gorizia n’est pas en reste en termes de richesse patrimoniale italienne, avec son fameux château médiéval qui offre une vue imprenable sur le centre historique.
Côté histoire justement, à Nova Gorica, le couvent de Kostanjevic, situé sur la colline dominant la cité, abrite les tombes des derniers Bourbons de France, dont le roi français Charles X qui y mourut en 1836. Gorizia, avec son centre jonché de ruelles pavées et bâtisses colorées reflète une fusion d’influences culturelles italiennes, slovènes et austro-hongroises (la ville ayant été d’abord autrichienne jusqu’en 1876, puis austro-hongroise), tandis que Gorica contraste avec son style moderniste socialiste, caractérisé par de larges avenues et des bâtiments imposants.
Amateurs de vins et de bonne chère, les environs de Gorizia et Nova Gorica, favorisés par un microclimat entre terroir et proximité de la mer, en font l’une des régions les plus propices aux productions vinicoles de cette partie de l’Europe.
Enfin, les deux villes sont entourées de collines, idéal si vous souhaitez prolonger votre citytrip par des balades et randonnées, et même plus si affinités… Le littoral n’est qu’à une demi heure en voiture environ. On booke pour cet été?
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