« Bruxelles, une capitale impressionniste », bientôt en France

© Reuters

L’exposition « Bruxelles, une capitale impressionniste » a été présentée mercredi matin à l’ambassade de France, à Bruxelles. Elle sera visible du 11 juillet au 2 novembre au Musée des impressionnismes Giverny, dans la localité du même nom (nord-ouest de Paris).

Pour son cinquième anniversaire, le Musée propose une programmation 2014 qui illustre sa mission d’exploration de l’influence de l’impressionnisme à travers le monde. Temps fort de cette saison, l’exposition Bruxelles, une capitale impressionniste mettra en lumière la créativité de la scène bruxelloise. Elle réunit une centaine d’oeuvres, peintures, affiches et dessins, dont plus d’un tiers proviendront de la collection du Musée d’Ixelles.

« Il y a un côté provocateur qu’on va utiliser », avance Diego Candil, directeur général du Musée de Giverny. « On va faire une campagne d’affichage grand format Bruxelles, capitale impressionniste dans le métro parisien. » Il justifie l’attribution de ce titre de capitale impressionniste. « Bruxelles était la ville des salons: le salon de la libre esthétique, le salon des vins… Elle a de ce fait eu un impact particulier sur l’impressionnisme et le néo-impressionnisme. »

Selon Diego Candil, les Français connaissent très bien leurs impressionnistes nationaux, mais mal les émanations issues des influences croisées avec les pays étrangers, même voisins. Il remarque qu’en Belgique la conscience de la force ouvrière a été extrêmement marquée et que « le traitement de la lumière s’est fait très tôt, en particulier sur les paysages. Cela donne des résultats étonnants. On montre ainsi une plage d’Ostende d’une telle luminosité que jamais je n’aurais pu penser qu’elle était belge. »

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