En images: les plus belles églises submergées par les eaux

La tour de l’église est le seul souvenir de la ville de Graun disparue il y a 60 ans dans un lac artificiel suite à la construction d’une digue.
Cette petite ville de Transsylvanie, qui a abrité 400 familles jusqu’aux années 1970, a disparu sous l’eau parce que le gouvernement roumain y a fait creuser un lac artificiel pour recueillir les déchets chimiques d’une mine de cuivre. Seul le toit de l’église dépasse des sédiments toxiques.
Entourée d’une nature magnifique, l’église Saint-Nicolas existait depuis 150 ans avant de disparaître dans un lac creusé en 1957 pour produire de l’électricité. Quand le lac est à marée basse, il y a moyen de traverser la boue à pied pour se rendre à l’église. À d’autres moments, seul le toit de l’église dépasse.
L’église de la Nativité a été construite à la fin du 18e siècle sur les rives du lac Beloïe. La construction de la voie navigable Volga-Baltique a submergé d’anciens villages, dont cette église.
Construit en 1796, le clocher faisait partie du monastère Saint-Nicolas. Cependant, tant le monastère que d’autres bâtiments médiévaux se sont retrouvés au fond du Réservoir Uglich quand Staline y a fait construire une digue en 1939. Seule la tour de 75 mètres dépasse encore.
Quand il y a 50 ans, le gouvernement communiste a décidé de creuser un lac, les habitants du village de Zapalnya ont été obligés de déménager. Aujourd’hui, la ruine de l’église St. Ivan Rilski est tout ce qui reste de la ville.
Construite en 1860 à la demande de missionnaires français, cette église gothique a été abandonnée après la construction de la digue de Hemavati. À présent, c’est une attraction touristique très prisée.
Le village millénaire de Sant Roma en Catalogne n’a pas survécu non plus aux développements modernes. En 1960, les habitants ont été obligés de partir suite à la construction du lac artificiel Pantà de Sau. Seul le clocher dépasse encore.
Inondé en 1974 par l’un des plus grands réservoirs du pays, le village espagnol de Mediano est le seul témoin qui reste du village disparu.
Les habitants d’Alassa en Chypre ont dû tout quitter en 1980 pour déménager vers la partie plus haute de la ville. Aujourd’hui, l’église abandonnée de Saint-Nicolas est une attraction touristique.
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