La Grèce reste une destination favorite des touristes allemands

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Les touristes allemands continuent de se rendre en masse en Grèce cet été, assure lundi la Fédération allemande du tourisme (DRV), qui affirme n’enregistrer à ce stade aucune annulation de séjour malgré la fermeture des banques et le non massif des Grecs au référendum de dimanche.

Les touristes allemands continuent de se rendre en masse en Grèce cet été, assure lundi la Fédération allemande du tourisme (DRV), qui affirme n’enregistrer à ce stade aucune annulation de séjour malgré la fermeture des banques et le non massif des Grecs au référendum de

« Même après le référendum du 5 juillet, les clients des voyagistes s’en tiennent à leurs projets de voyage et n’annulent pas leur séjour », souligne la DRV dans un communiqué, précisant que la Grèce, ses plages et son soleil, demeurent « cet été encore l’une des destinations de vacances préférées des Allemands ».

Entre 200.000 et 250.000 Allemands se trouvent actuellement en vacances en Grèce, un nombre appelé à augmenter ces prochains jours et semaines alors que les vacances d’été démarrent dans plusieurs Etats régionaux, selon la même source.

L’an dernier, quelque 2,5 millions d’Allemands se sont rendus en Grèce, un chiffre en hausse de 8,5% par rapport à 2013. Une tendance qui devrait s’accélérer encore cette année, selon des prévisions réalisées avant que la crise grecque n’atteigne des sommets.

La DRV invite néanmoins les Allemands à multiplier les moyens de paiement pour ne pas se retrouver éventuellement à court de pièces et de billets une fois sur place. Ils sont donc exhortés à se munir de « suffisamment d’argent liquide » en plus des cartes de crédit ou de retrait.

Les étrangers ne sont pas concernés par les restrictions bancaires imposées depuis une semaine en Grèce.

La Fédération réaffirme toutefois que si la Grèce devait introduire une nouvelle monnaie, cela n’aurait « aucun impact » sur les voyages organisés déjà réservés. Même en cas de changement de monnaie, « il est à prévoir que l’euro continuera d’être accepté pour régler ses achats en Grèce ».

Les Allemands, qui apprécient particulièrement la Crète, Rhodes ou encore Corfou, avaient boudé le pays au plus fort de la crise, en 2011 et 2012.

Le tourisme est un secteur vital pour une économie grecque actuellement quasiment à l’arrêt. Il représente quelque 20% du Produit intérieur brut (PIB) grec.

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