Le rocher Uluru du centre de l’Australie ouvert aux grimpeurs pour la dernière fois

© Reuters

Uluru, un gigantesque rocher rouge au centre de l’Australie, a été ouvert aux grimpeurs pour la dernière fois, vendredi. Il sera ensuite interdit de se hisser à son sommet, afin de respecter la culture aborigène.

Des centaines de touristes se sont rassemblés au pied du mythique rocher de 348 mètres de haut en vue de son ascension, vendredi matin. Ils ont néanmoins dû s’armer de patience, car les autorités locales ont cadenassé les départs en raison de vents violents. La voie a finalement été libérée avec trois heures de retard.

Dès la fin de l’après-midi (heure locale), grimper sur Uluru sera interdit. Les gestionnaires du parc national du même nom répondent ainsi à une demande de longue date de la communauté aborigène, pour qui le majestueux caillou a une signification spirituelle.

Le peuple local Anangu demande aux touristes de renoncer à l’ascension depuis 1985. Ce n’est qu’en 2017 que les autorités australiennes ont annoncé que la pratique serait effectivement bannie.

Les touristes seront toujours les bienvenus pour des randonnées autour du rocher (compter trois heures et demie pour en faire le tour complet). Les flamboyants levers et couchers de soleil attirent aussi des milliers de visiteurs.

Les grimpeurs réfractaires devront s’acquitter d’une amende d’au moins 630 dollars (390 euros). La chaîne qui facilite le chemin jusqu’en haut sera retirée la semaine prochaine.

L’an dernier, 370.000 personnes ont visité le site d’Uluru, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Un nombre très élevé étant donné la région désertique et reculée dans laquelle il se situe. La ville la plus proche, Alice Springs, est à 470 km.

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