Les côtes bretonnes envahies par les requins

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Les amateurs de sensations fortes savent désormais où ils passeront leurs vacances : en effet, on remarque depuis le début du printemps une concentration exceptionnelle de requins dans le périmètre de l’archipel des Glénan (Finistère sud). Pourtant, pas de quoi s’alerter, il s’agirait en majorité de requins pélerins, espèce réputée peu agressive.

Si vous voyez un aileron dépassé de l’eau au large des côtes bretonnes, n’incriminez pas immédiatement le chouchen ou votre imagination. Il pourrait bien s’agir d’un requin. Quelque 160 signalements d’un ou plusieurs squales ont été transmis depuis le début du printemps à l’association pour l’étude et la conservation des sélaciens. Une centaine ont été aperçu dans le seul Finistère-Sud

Si 2012 a été la pire année en nombre de requins observés depuis le début du recensement en 1997, à l’inverse « 2013 semble être une année exceptionnelle », assure dans un communiqué l’association. »Le 6 juin, avec des conditions météorologiques optimales, l’archipel des Glénan s’est transformé en véritable autoroute à requins », a assuré Hélène Gadenne, présidente de l’association, qui ce jour-là a aperçu dix individus, alors que 30 signalements lui parvenaient de professionnels de la mer et de plaisanciers.

Comment expliquer la recrudescence des ces espèces? « On a eu un hiver très, très pluvieux, il y a ainsi eu un gros apport d’eau douce avec un gros apport en nutriments au niveau des eaux côtières », a avancé Hélène Gadenne, pour tenter d’expliquer sa présence en nombre.

Au large des côtes, le requin blanc Contrairement aux idées reçues, les requins ne fréquentent pas uniquement les eaux chaudes des tropiques, assure ainsi l’association. Les eaux de l’hexagone abritent en effet plusieurs dizaines d’espèces dont le deuxième plus grand poisson du monde, le requin pèlerin. Pouvant atteindre 12 m, pour un poids d’environ 5 tonnes, de couleur gris-brun avec de longues fentes branchiales de chaque côté de la tête, cette espèce est inoffensive, assure l’association, expliquant qu’il se nourrit uniquement de plancton.

Parmi les autres espèces, la petite et la grande roussette, le requin taupe, mais aussi, bien qu’en faible nombre et loin des côtes, le très redouté requin blanc.

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