C’est le bon plan pour ne plus devoir tondre ! Les tips d’un spécialiste pour laisser la nature reprendre le dessus au jardin et créer un ensemble harmonieux.
1. La superficie
25 m2 peuvent suffire pour créer une prairie fleurie d’aspect (et d’utilité) sauvage.
2. L’entretien
Une prairie fleurie se fauche manuellement (à la faux) ou mécaniquement après les premières montées de fleurs, début juillet donc, et une nouvelle fois en automne, vers la fin octobre.
Utilisez le foin récolté pour pailler arbres fruitiers, jeunes pousses, potager, etc. Cela réduira drastiquement les besoins en eau et créera une protection efficace.
3. Les plantes
Préférez les graines locales, mieux adaptées aux terrains, mais aussi au climat et aux espèces d’insectes et d’oiseaux.
Si l’abeille mellifère butine de tout, les vivaces attirent des abeilles sauvages et autres papillons, aux besoins souvent spécifiques.
Dans les zones humides, des vivaces locales comme la lychnis fleur de coucou apportent de jolies touches roses, tandis qu’une angélique vaut pour ses propriétés médicinales.
Même dans un jardin horticole très structuré, des vivaces comme la bétoine sont du plus bel effet.
Des plantes indigènes aimant les zones ombragées, tels l’ail des ours, la jacinthe, la pulmonaire officinale, la primevère ou la violette, peuvent être semées au pied des massifs… elles feront meilleure impression qu’une bâche plastique.
Merci Pascal Colomb d’Ecosem, producteur depuis trente ans de graines indigènes, ainsi que de plantes en pots bio cultivées en serre froide non chauffée. ecosem.be
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