Six Belges sur dix choisissent de voyager de nuit lorsqu’ils doivent effectuer un long trajet en voiture pour leurs vacances, ressort-il d’une enquête de l’Institut de la sécurité routière Vias. Voici comment rejoindre son lieu de villégiature sans encombre.
« Rouler la nuit présente de prime abord plusieurs avantages et, notamment, une densité de trafic moindre, des températures moins élevées et une atmosphère plus calme quand les enfants dorment », concède Vias, qui note que 60 % des Belges optent pour cette solution en cas de long trajet en voiture. Mais si cette option est tentante, elle n’est pas sans danger : un accident sur trois sur les autoroutes françaises est dû à la fatigue.
Une bonne sieste, s’arrêter toutes les deux heures et une bonne préparation du trajet
Toujours selon l’étude, rouler la nuit provoquerait aussi une plus grande fatigue. Ainsi, un conducteur sur quatre avoue s’être déjà assoupi et un conducteur sur six reconnaît même avoir déjà empiété sur la bande d’arrêt d’urgence à cause de l’endormissement. Parmi les facteurs de cette accentuation de fatigue, Vias incrimine la mauvaise préparation du trajet. Plus de trois conducteurs sur quatre finissent leurs préparatifs tardivement avant le départ, le trajet se transformant alors en « lutte perpétuelle contre l’endormissement, ce qui est totalement déconseillé. »
Le meilleur moyen de lutter contre la fatigue inhérente aux longs déplacements reste la sieste. Celle-ci est d’ailleurs plébiscitée par 76 % des conducteurs. Cependant, l’enquête souligne que les pauses sont effectuées, en moyenne, après trois heures de trajet. Or, pour conserver toute la concentration requise, Vias recommande de s’arrêter après deux heures.
Derniers conseils pour un trajet sans encombre
- Limiter la sieste à 20 minutes pour ne pas tomber dans un sommeil profond
- Ne pas faire l’impasse sur une halte sous prétexte d’être bientôt arrivé
- Ne pas se fixer d’heure d’arrivée pour rouler avec une plus grande tranquillité d’esprit
