Voyage: comme une faim de déconnexion

Le tourisme bien-être, une affaire florissante qui progresse deux fois plus vite que le tourisme en général. © SIMON RAE

Dans l’industrie du voyage, le bien-être est le marché qui, aujourd’hui, se développe le plus rapidement, avec un taux de croissance de 6,5% par an. Deux fois celui du tourisme en général. Le secteur a engrangé près de 600 milliards d’euros en 2017, selon les derniers chiffres publiés par le Global Wellness Institute… qui le voit bien frôler les 900 milliards d’ici à 2022.

Autre observation intéressante: une étude du Travelmarket Report rapporte que le voyageur « bien-être » dépense sans sourciller 59% de plus que le touriste « normal ». Raison d’un tel engouement? Dans un monde toujours plus interconnecté, on est avide de ressourcement lorsqu’on parvient à s’échapper du quotidien, analysent les sociologues. Reconnexion à la nature, développement personnel, tai-chi, détox, thermalisme… Les acteurs du tourisme – voyagistes et hébergements – intègrent quasi systématiquement un menu bien-être à leur offre.

Plus besoin de s’offrir une retraite spirituelle au fin fond de l’Asie. On peut aujourd’hui facilement combiner des vacances classiques en montagne, au bord de la mer ou en road trip avec des activités wellness. Même les compagnies aériennes s’y mettent: British Airways, par exemple, a mis en place un programme « pleine conscience » permettant aux passagers de réduire leur stress via des vidéos méditatives. Etihad ou Virgin Atlantic, eux, ont intégré des spas dans leurs lounges, tandis que certains aéroports américains proposent des cours de yoga en pleine aérogare…

Ph.B.

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