Marie Trignon
© Jean-Pierre Gabriel

Rencontre avec Marie Trignon, fraichement étoilée, « je suis convaincue qu’il y a toujours des solutions »

La cheffe Marie Trignon, à la barre du restaurant gastronomique La Roseraie, véritable institution en région liégeoise, vient de décrocher une étoile amplement méritée au guide Michelin. Entre deux services, elle répond à nos questions sur le vif.

La question qu’on vous pose le plus souvent?

«Qu’est-ce que ça fait d’être une femme en cuisine?» Et c’est vrai que l’univers des fourneaux a toujours été très masculin, mais je réponds que cela n’a rien de fou d’être une femme aux manettes: après tout, nos grands-mères étaient les meilleures cuisinières du monde, non?

Le sport que vous pratiquez… en pensée?

Je danse le rock acrobatique! Je trouve cela juste magnifique, tout comme la danse en général. J’ai déjà pris des cours de salsa pour mon mariage, et c’était très intense.

L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue?

Cela va faire plus d’un an que je ne suis plus allée en Angleterre et j’avoue que ça commence à me manquer. Cambridge, où j’ai rencontré mon mari. Mais aussi Woking, où nous avons vécu avec nos filles avant de revenir en Belgique: j’adorais ce «village» situé à 20 minutes de Londres mais perdu en pleine nature.

La célébrité avec qui vous aimeriez dîner?

Hugh Grant, sans hésitation. Je suis une grande romantique et j’adore ses films. 

Le plat qui vous ramène en enfance?

Le foie gras. Quand j’étais petite, je faisais beaucoup de danse classique et, en revenant des cours, je filais toujours chercher un petit bout de la terrine de foie gras que mon père préparait. Je l’adorais.

La chose la plus folle que vous ayez faite?

Ne pas rentrer chez moi après une folle soirée du 15 août et me retrouver à manger thaï à 8 heures du matin. Mon mari n’était pas ravi, mais comme je suis revenue avec les croissants, ça a arrondi les angles. Le pouvoir magique du beurre!

Un métier que vous auriez pu exercer?

Décoratrice d’intérieur. J’ai toujours été passionnée par le design et la décoration. D’ailleurs, je me rends souvent au salon Maison & Objet, à Paris, à la fois pour admirer les choses et pour m’en inspirer. 

Ce qui vous saoule vraiment?

La mauvaise humeur. Je suis toujours positive et, peu importe les obstacles, je serai convaincue qu’il y a des solutions. J’ai beaucoup de mal avec la négativité.

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L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?

Les mails… malheureusement. Et en plus, je ne suis vraiment pas très réactive. Je les lis mais j’oublie d’envoyer ma réponse, c’est un vrai défaut. D’ailleurs, répondre plus vite à mon courrier était l’une de mes bonnes résolutions de 2024. Jusqu’ici, je m’y tiens.

Un mot pour vous décrire?

Passionnée, c’est sûr. Je pense que sans la passion, c’est totalement impossible de faire ce métier.

Votre achat le plus bizarre?

Mon mari citerait mon fameux «wonky bowl», une sorte de demi-bol qui ne tient qu’à moitié, mais je l’adore. Il s’agit en fait d’un objet de design belge que je trouve juste sublime et ça me suffit. Tout ne doit pas toujours avoir une utilité, si?

Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?

Prendre mon chat sur les genoux et lui faire plein de câlins. Puis retourner en cuisine et travailler sur mon nouveau menu. C’est bientôt la saison des asperges et j’aimerais les intégrer à mes plats.

Réservations: laroseraiemodave.com/fr/

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