Elivra Masson, professionnelle de la cuisine en dilettante (+ deux recettes)

© Pierre Lucet-Penato
Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Chroniqueuse culinaire dans l’émission Très Très bon diffusée sur Paris Première et à la radio dans On va déguster sur France Inter, Elvira Masson vient de publier Dans ma cuisine, un livre de recettes simple, intuitif et ouvert sur le monde.

Dans votre livre, vous avouez que vos dressages ne sont pas toujours terribles, que vous n’avez pas vraiment de technique… Est-ce un éloge de l’imperfection?

Il y a un côté dilettante que j’assume pleinement. Je suis une cuisinière passionnée mais parfois aussi flemmarde parce que j’ai plein d’autres choses à faire. Je cuisine avec des trucs qui me permettent d’avoir un maxi effet sans prise de tête. C’est ce que je formule dans l’introduction: « Je crois très fort à une cuisine qui ressemble à la vie… avec ses envies, ses humeurs, ses obsessions, ses intuitions. Sa part d’imperfection, aussi. » J’ai fait cet ouvrage en partie pour qui est en panique quand arrive l’heure du repas, celles et ceux qui n’osent plus se mettre derrière les fourneaux dans un monde où des gens parlent à leur levain.

Il y a beaucoup d’emprunts aux cuisines du monde. C’est une influence importante pour vous?

Oui, parfois je fantasme même sur des recettes de pays où je n’ai pas mis les pieds. Quand je propose un mafé de boeuf ou une moqueca de Bahia, je ne prétends pas donner les recettes originales. Je les prépare comme ça me va… en attendant d’y aller.

C’est quoi l’adresse parisienne du moment?

Bouillon République pour des préparations très classiques, de l’oeuf mayo au jarret braisé. C’est très qualitatif et l’addition reste sage.

Dans ma cuisine, par Elvira Masson, Marabout, 344 pages.

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