Review | Culinaire

Le resto de la semaine: Super faim, la nouvelle « cantinerie » qui affole tout Liège

satisfaction garantie
© Instagram @superfaim.liege et @gout_gueule
satisfaction garantie

Restaurant - Super Faim

- 15, place du Vingt Août, à 4000 Liège.

Genre - Cantine de quartier & Little Epicerie

Atmosphère - Cool jungle

Addition - Assiettes entre 10 et 15 euros

Sur le web - www.instagram.com/superfaim.liege

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Pas besoin d’une légende ou d’un dessin préalable, l’écriture comme un peu tremblée de l’enseigne dit noir sur blanc l’obédience de ce Super Faim: la hype. Les Bruxellois penseront d’emblée aux lignes d’un Grabuge, référence ultime en la matière. Anthony et Sarah Rousselle, duo familial, savent y faire. Pour preuve, leur repaire aux lignes open space avec accès visuel direct sur le stock et la cuisine envoie de bonnes vibrations.

La grammaire décorative est d’une justesse totale, notamment grâce au vaste comptoir à l’entrée qui déroule d’alléchantes pâtisseries ou ce terrazzo au sol qui tape dans le mille. Une démonstration exemplaire de la possibilité d’aboucher le brut au convivial. On pourrait y rester des heures. 

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Du matin au soir

Les deux cartes, celle des boissons et des nourritures terrestres, égrènent tout ce qui flatte l’époque. Flat white, bissap maison, vin à la tireuse et autres jus signés Constant Berger pour le glou-glou. Côté miam-miam, ça débite du bon, du Mornin’ à l’apéro, en passant par le casse-dalle du midi (des sandwichs garnis avec des guests de choix, charcuteries basques de Louis Ospital ou comté affiné par Marcel Petite).

Le déjeuner fait également valoir des assiettes plus travaillées façon pâtes al ragu du jour, entrecôte Holstein sauce Armagnac ou falafels sauce tahini. Puisant dans ce dernier registre, on choisit une assiette qui met le cœur en joie: des sardines «in soar», une recette froide, typique de la cuisine vénitienne, trop rare sous nos latitudes. On ne résiste pas à ces poissons frits présentés dans un mélange d’oignons aigres-doux, de pignons de pin, de raisins secs et de cannelle.

Les deux cartes, celle des boissons et des nourritures terrestres, égrènent tout ce qui flatte l’époque.

Mini bémol: la préparation est servie un peu par-dessus la jambe – le pain qui l’accompagne et fait partie intégrante de la dégustation est apporté sur le tard. L’autre assiette élue, une tatin d’échalotes, vaut également le coup, même si elle aurait pu être un peu plus chaude. Une petite déconvenue qu’une super onctueuse chantilly au miso fait rapidement oublier. Verdict? Rien ne s’oppose à un retour, d’autant que le temps devrait aider à caler davantage cette adresse qui n’en est encore qu’à ses débuts.

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