Review | Adresses

Le resto de la semaine: Sum Sum à Bruxelles, cuisine panasiatique et décor ultra-instagrammable

Restaurant - Sum Sum

- 413, chaussée de Boondael, 
à 1050 Bruxelles

Genre - Panasiatique
à partager

Atmosphère - Red Light District

Addition - Plats entre 16,50 et 26 euros

Sur le web - yumyum.world/

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Calibré pour une clientèle d’étudiants, Sum Sum arrive en droite ligne d’Anvers. L’adresse est à ranger aux côtés d’autres établissements world food (Sumac, Fugu, Tio…) imaginés par YumYum, un groupe fondé par le food-entrepreneur Raphael Helsmoortel.

Ayant digéré les aspirations de l’air du temps, l’endroit fait valoir un décor instagrammable à souhait. Qu’il s’agisse de la cuisine ouverte entrevue derrière un comptoir théâtral, d’un mur rempli de maneki-neko – ces chats porte-bonheur à la patte levée – rigoureusement alignés, ou de l’atmosphère globale dominée par le rouge, ce cadre, ponctué qui plus est de lanternes chinoises rouge et or, est propice au food porn.

« Mention spéciale pour le bibimbap »

Quand on s’y rend un dimanche soir, c’est d’abord la méfiance qui est de mise. Pour cause, la carte mange à tous les râteliers asiatiques: dim sum, bowls nippons, bibimbap ou bao variés. Suspicion de mise également pour le décevant choix des bières dominé par les productions industrielles (Tsingtao à 3,80 euros mais également Stella Artois, Asahi ou Jupiler 0%) ainsi que pour les vins sans relief (chenin Buitengewoon à 24 euros la bouteille, voire Mabis Neropasso trop séducteur pour être honnête à 32 euros le flacon). Côté cocktails? Hélas, l’Hibiskiss (12 euros) n’a pas grand-chose d’autre à offrir qu’un excès de sucre.

Qu’à cela ne tienne, on se tourne alors vers la cuisine qui réserve de bonnes surprises dès le «steamed mix» (18,50 euros) qui déploie 24 dim sum à la texture irréprochable et à la palette gustative étendue, depuis la très bien sentie association jalapeño-yuzu jusqu’au bœuf citronnelle et menthe. En plat, la version végétarienne des nouilles japonaises (16,90 euros) impressionne particulièrement par son approche des aubergines façon miso. On a rarement eu l’occasion de savourer ce légume, parfois ingrat, dans une version aussi fondante. Mention également pour le bibimbap à la fois piquant et sucré. Un mot sur le service qui, sans être rigoureux – après tout, on est dans un lieu street food – est néanmoins adorable et de bonne volonté.

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