Dolce Amaro: le respect du client et du produit

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Genre: italo-chic – Cuisine: 7 – Décor: 6 – Confort: 7 – Service: 8 – Qualité/prix: 7. C’est moyen de réaliser une critique gastronomique à la faveur de l’invitation d’un ami. C’est pourtant ce que l’on a fait au Dolce Amaro. L’expérience nous a convaincus de partager ce bon plan.

Dolce Amaro, 115-117, chaussée de Charleroi, à 1060 Bruxelles. Tél. : 02 538 17 00. www.dolceamaro.be Ouvert de midi à 14 h 30 et de 19 à 22 heures. Fermé samedi midi et dimanche

… D’autant plus que l’on se méfie des restaurants italiens qui peuvent vous expédier au paradis – la gastronomie de la Botte s’y prête – mais également vous envoyer sans ménagement rôtir dans l’enfer de Dante façon hold-up à l’italienne. Dolce Amaro mise sur un cadre classieux panachant oeuvres d’art, murs de briques nues et bouteilles de vin mises en évidence dans des structures de verre.

Bref, une vision haut de gamme – l’addition moyenne va chercher du côté de 50-65 euros – qui ne manque pas d’attirer une clientèle cosmopolite ++. La tentation qui en résulte serait de vendre cher et vilain des plats sur lesquels la truffe serait râpée avec la facilité du gruyère.

Il n’en est rien, même si sa version blanche, avec tagliatelles, figurait dans les suggestions, elle est abordée avec le double respect du client et du produit. En plat, le bar que l’on vous expose entier à la sortie du four coule des jours heureux dans le vin blanc, les olives noires et les tomates. Juteux.

Il y a aussi les détails qui font la différence, telle que les fleurs de courgettes frites servies en amuse-bouche, rappelant que l’adresse n’oublie pas les plaisirs simples. Idem pour la panna cotta à la pistache, un modèle du genre.

Le plus ? Le service assuré par une bande de copains venus d’un même village des Pouilles.

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