Restaurants: 2016, l’année de la fermeture pour trois adresses remarquables

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

L’année de toutes les fermetures ? Probablement pas. Mais plusieurs restaurants, non des moindres, vont tirer leur révérence en 2016.

René Redzepi, chef du Noma à Copenhague
René Redzepi, chef du Noma à Copenhague© Reuters

Après le service du réveillon de la Saint-Sylvestre, le Danois René Redzepi déposera la clé sous le paillasson du Noma, considéré comme la meilleure table du monde. Pas de panique, l’influent chef rouvrira ailleurs – un terrain vague du quartier de Christiana, à Copenhague – et sous une autre forme – un restaurant accolé à une ferme urbaine. En Belgique aussi, le rideau va tomber sur deux belles maisons.

De Karmeliet, l’enseigne gastronomique de Geert Van Hecke, à Bruges, fermera définitivement ses portes à l’automne prochain. En cause, un chef affaibli physiquement, peut-être en raison des trois étoiles qu’il a fièrement arborées pendant vingt ans.

Kobe Desramaults en cuisine
Kobe Desramaults en cuisine© Kris Vlegels

Si cette décision s’avère logique, dans la mesure où l’homme se concentrera sur des projets moins accaparants, plus surprenante est celle de Kobe Desramaults de l’avant-gardiste In de Wulf, à Dranouter, orné depuis 2006 d’un unique macaron. Invoquant douze années d’un sacrifice constant, cet agitateur du goût laissera de nombreux gastronomes orphelins et amers… qu’il n’ait jamais été étoilé à la hauteur de son talent.

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