Et cetera: Barbara Abel

© Melania Avanzato

Barbara Abel et son dernier roman, Les fêlures, feront certainement partie des lectures estivales de nombreux vacanciers. Un polar haletant qui nous questionne et retourne. L’autrice belge répond à nos questions sur le vif et partage sa vision bien à elle de l’été.

Quel est votre premier souvenir de vacances?

Des moments de vie partagés avec ma famille au Portugal. Mon père était originaire de là-bas et j’allais y passer mes vacances d’été chez mes grands-parents. On se retrouvait avec mes cousins et c’était tout simple mais si chouette.

Le pays où vous pourriez retourner mille fois?

Ouille, quelle colle! L’Italie, je pense. J’adore ce pays et pourtant je n’y suis pas tant allée. Je pourrais donc y retourner encore énormément et chaque fois découvrir un petit bout de la région.

Un endroit que vous rêvez de découvrir?

Le Sri Lanka. Une amie en revient et elle a adoré. C’est un endroit que j’aimerais voir par moi-même, il paraît que c’est merveilleux.

Ça sent quoi les vacances?

Ça sent la crème solaire, l’eau de mer sur la peau, le soleil. Ce curieux mélange de chaleur et de sel qui ne se produit qu’en été. Et ça sent la nourriture aussi, un bon barbecue!

L’apéro parfait en une phrase?

C’est facile! Mon apéro parfait, c’est une bonne bouteille de prosecco bien fraîche, en terrasse avec mon amoureux. Pas besoin de grand-chose en soi! (Rires)

Le plat qui vous ramène en vacances?

La glace! Soit goût moka, ou alors chocolat. Je suis très classique je sais, mais on ne peut jamais se tromper avec ces saveurs-là.

Pétanque ou kitesurf?

Pétanque, sans hésitation.

Votre indispensable pour l’été?

De la musique. Une bonne playlist, j’aime les sons comme on dit – apparemment dire «chanson» fait trop has-been désormais –tant qu’il y a une jolie mélodie. Et dans ma playlist de l’été, il y a de tout! D’Edith Piaf à Archive en passant par Pink Floyd. Le tout avec un soupçon de jazz et un rien de musique classique.

Vous mettez quoi dans votre valise?

Un maillot déjà! Et puis, je voyage assez léger… Je dirais des vêtements simples et confortables, shorts, tee-shirts. Puis des livres, évidemment. Mais pas beaucoup. Juste deux. Pas parce que je n’aime pas lire, loin de là. Je suis juste une lectrice très lente. Et enfin, je glisse toujours dedans une enceinte. Pour écouter de la musique, encore et encore.

C’est quoi le livre de votre été?

Il y en a eu plusieurs. Un qui m’a profondément marquée c’est Ravage de René Barjavel. Je le lisais en Grèce, au bord de la mer. Et j’étais comme absorbée par ce bouquin qui était pourtant à mille lieues de ma réalité. L’écart entre le réel et la fiction était énorme. C’était très dissonant. Et cette année, j’embarque avec moi Glen Affric de Karine Giébel.

Elle ressemble à quoi votre journée de vacances idéale?

Un réveil assez tôt, pour pouvoir écrire seule, dans le calme et avoir ce moment pour moi. Et puis, quand mon fils émerge, rejoindre les amis vers midi pour profiter du soleil, de la mer, visiter mais surtout bien manger.

Cet été, ce sera Route 66 ou autoroute du Soleil pour vous?

La route du soleil! Je descends justement dans le sud cet été, j’espère éviter les bouchons…

En bref, ça vous évoque quoi le mot vacances?

La liberté.

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