Fashion Revolution week Namur
© Getty Image

La mode fait sa révolution à Namur du 18 au 21 avril (+ nos bonnes raisons d’y aller)

Quatre jours durant, trois commerçantes namuroises du secteur éthique s’associent pour proposer des alternatives plus durables dans le milieu de la mode connu pour son lourd bilan, tant écologique qu’humain.

Il y a 11 ans, le 24 avril 2013, plus de 1 100 ouvrières et ouvriers perdaient la vie lors de l’effondrement du Rana Plaza. Un tragique évènement qui a sommé l’industrie de la mode de prendre ses responsabilités. Face à une machine aux coûts environnemental et humain de plus en plus démesurés, nombreux sont ceux à avoir tenter d’imposer du changement et qui essayent de faire bouger les lignes pour une mode plus respectueuse de son environnement mais aussi des hommes.

Parmi ces passionnés engagés, on retrouve Lucie Poumay, Émilie César et Louise Bouchat. Toutes trois sont actives dans le secteur de la mode (l’une est styliste, l’autre tient une mercerie créative et responsable et la dernière a ouvert une boutique de vêtements éthiques il y a peu) qu’elles conjuguent avec brio avec une notion importante de durabilité. 

Défendant ainsi ardemment une mode responsable qui respecte tant le vivant que la planète, elles s’associent le temps d’un week-end prolongé et organisent la première Fashion Révolution Week de Namur, une grande première en Wallonie. Preuve que le changement est en marche ?

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Sensibiliser sans culpabiliser

Ainsi, pour cette première édition qui battra son plein dans la capitale wallonne du jeudi 18 avril au dimanche 21 avril, l’accent sera mis sur la sensibilisation plutôt que la culpabilisation.

« L’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde, juste derrière le pétrole. Après notre but n’est pas de ressasser tous les défauts et de plomber l’esprit des gens. C’est plutôt de proposer des alternatives, de montrer qu’à Namur, il y a des possibilités qui existent pour apprendre à mieux consommer. On ne veut pas donner de leçons « , explique Louise Bouchat à nos confrères de la RTBF. 

Au programme ? Pléthore de conférences, d’expos, d’ateliers ou encore de débats dans une ambiance décomplexée et joyeuse. L’occasion idéale pour apprendre à mieux consommer, que l’on soit déjà sensibilisé à la cause ou non et de découvrir de nouvelles manières de faire.

Pourquoi on y va ?

Parmi la vingtaine d’activités proposées, on retient particulièrement le défilé en trois temps du samedi 20 avril où en première partie des looks issus des friperies namuroises défileront sur le catwalk. Ensuite on pourra découvrir des silhouettes composées des vêtements mis en vente par différents labels responsables namurois et pour clôturer le show, ce seront les créations DIY de la communauté de l’Algo qui orneront les mannequins pour une fin de défilé en apothéose. 

Dans notre viseur aussi on note le ciné-débat où deux documentaires seront projetés (« Open Secret, au cœur de la mode made in UK » et « Jeans Toxiques, la face cachée de l’industrie textile en Turquie »). Le tout sera suivi d’un débat animé entre-autre par Laurie Pazienza, plus connue sous le pseudo insta @Goodmorning_lau, activiste et influenceuse sur Instagram

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On surligne aussi les nombreux ateliers organisés par le collectif. Ceux qui nous font de l’œil ? Celui du dimanche 21 avril dédié à la broderie Sashiko, une technique traditionnelle japonaise. Ou celui sur les teintures végétales sur textile ! 

Et puis on note dans notre agenda la conférence du vendredi 19 avril s’intéressant au chanvre, une filière textile prometteuse et porteuse pour en comprendre tous les enjeux.

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