Emballante idée

Alyne Francois et François Chasseur © PULP PICTURES

Proches depuis toujours de la nature, Alyne Francois et François Chasseur ont fini par monter ensemble Wrapi, une jeune entreprise belge qui propose une alternative aux films alimentaires sous la forme de tissus de coton au design agréable, enduits d’une résine et d’une cire qui couvrent les aliments et y adhèrent instantanément grâce à la chaleur des mains. Lavables et réutilisables une centaine de fois, ils permettent de limiter les déchets inutiles.

Lui.  » Alyne a démarré un site en ligne qui s’appelait Zérodéchet en 2017 et nous cherchions à l’époque une alternative à tout ce qui était papier cellophane. Nous en trouvions en Thaïlande, au Canada, aux Etats-Unis… mais pas en Belgique. Nous avons fait des tests et c’est comme ça que nous avons réussi à vendre nos premiers articles en 2017. Wrapi était né. J’ai quitté mon travail au Trakk, un hub créatif namurois où je m’occupais du laboratoire de prototypage, en juin dernier, et aujourd’hui, nous sommes assez contents du développement du concept. Alyne référence sur le site tous nos points de vente. Il n’est pas totalement à jour, mais ce sont en général des magasins de vrac, Oxfam et les webshops de Wrapi et Zérodéchet. C’est beau de voir qu’un projet qu’on a mis au point dans notre cuisine se retrouve maintenant dans les ménages. Et l’on se rend compte, mine de rien, qu’on a un certain impact sur la consommation des gens. J’ai un jour fait le calcul : on vend 102 articles par jour !  »

Elle.  » Selon nos affinités et nos disponibilités en temps, parce qu’on a d’autres casquettes, on se répartit les tâches. François est plus doué pour la recherche et le développement, trouver des fournisseurs, gérer les finances et le site Web. Moi, je suis en contact avec l’atelier de travail adapté, où des personnes présentant un handicap s’occupent de la fabrication et de l’emballage. Je prends également en charge la logistique : apporter le matériel, empaqueter les colis, contacter les boutiques, assurer la communication aussi. On essaie de concentrer au maximum nos tâches dans un espace de coworking, et de limiter les heures sup’ mais c’est vrai qu’en général on passe une, deux… ou plutôt trois soirées par semaine dessus ! La résolution pour l’année prochaine, c’est de travailler le moins possible le week-end. A la maison, par contre, c’est souvent moi qui initie des changements… Mais derrière, ça suit super bien et depuis que François est passé indépendant à temps plein, la situation est plus équilibrée !  »

www.wrapi.be

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